Alza.cz et près de 70 % des sites de vente en ligne ont enfreint la loi en 2021

Alza

En 2021, l’Inspection tchèque du commerce (ČOI) a constaté 1288 cas de violations de la réglementation sur un total de 1900 inspections de sites de vente en ligne, soit 67,8 % des cas. Il a infligé 1260 amendes pour un montant total de 11,69 millions de couronnes (480 000 euros), dont une au site de vente en ligne d’électronique grand public Alza.cz.

Photo d'illustration : ŠJů,  Wikimedia Commons,  CC BY 4.0 DEED

En 2021, les sites de vente en ligne tchèques continuent pour beaucoup d’enfreindre la loi, d’après l’Inspection tchèque du commerce (ČOI). Il faut cependant noter une légère diminution des infractions constatées : en 2020, c’est plus de 70 % d’entre eux qui ne fournissaient pas d’informations complètes sur les produits vendus ou qui avaient recours à des pratiques déloyales, entre autres infractions et manquements.

« Au vu des résultats enregistrés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2021, et dans le contexte du volume croissant du commerce en ligne, le contrôle dans ce domaine se poursuivra dans la période à venir », a déclaré le porte-parole de l’Inspection tchèque du commerce (ČOI) Jiří Fröhlich. En effet, selon lui, outre les infractions précédemment citées, les opérateurs de sites de vente en ligne négligent également d’informer les consommateurs de la possibilité d’un règlement extrajudiciaire des litiges de consommation et ne fournissent pas d’informations sur les conditions des plaintes.

Photo illustrative: Miloslav Hamřík,  ČRo

En 2021, l’amende la plus élevée – 1,15 millions de couronnes, soit plus de 47 000 euros – a été infligée à la société ELI ATD de Roudnice nad Labem qui proposait une « puce de fréquence » censée protéger contre le virus du Covid-19. D’après les contrôleurs, l’entreprise fournissait des informations inexactes sur les propriétés du produit.

La troisième amende la plus élevée, à savoir 250 000 couronnes (plus de 10 000 euros) a été infligée au site de vente en ligne Alza.cz pour avoir, entre autres, vendu des masques respiratoires qui n’étaient pas conformes à la réglementation européenne en vigueur.