Des activistes antimondialisation se préparent à leurs actions
L'inauguration du programme officiel des assemblées générales du F.M.I. et de la B.M. s'est passée en calme, mais des activistes antimondialisation arrivent en masse à Prague. Une puissante caravane de manifestants à vélo se dirige à Prague de l'Allemagne.
L'inauguration du programme officiel des assemblées générales du F.M.I. et de la B.M. s'est passée en calme, mais des activistes antimondialisation arrivent en masse à Prague. Une puissante caravane de manifestants à vélo se dirige à Prague de l'Allemagne. Un train spécial doit ramener de l'Italie plus d'un millier de contestataires. Des centaines d'activistes du monde entier sont déjà en République tchèque, dispersés dans des fermes et des camps aux alentours de Prague. Ils comptent se déplacer dans la capitale tchèque juste avant les premières protestations, ce vendredi.
Chaque jour, une vingtaine de manifestations est prévue durant les assises. En plus de cela, quatre conférences alternatives aux négociations des banquiers. Une journée agitée sera le samedi 23 septembre. Des manifestations auraient lieu à huit places et endroits au centre-ville. Samedi également, le président Vaclav Havel a invité au Château de Prague 300 représentants d'organisations non gouvernementales, économistes et activistes antimondialisation pour mener un dialogue sur les questions de la mondialisation.
Des mesures de sécurité exceptionnelles sont prises en vue d'assurer un déroulement tranquille des travaux des assemblées et de garantir la sécurité. Des policiers pragois sont renforcés de 5000 policiers des régions et de centaines de militaires et de pompiers. Les hôpitaux et les établissements médicaux sont préparés à soigner des blessés potentiels. Pour cette raison, il a fallu ajourner une grande partie des opérations planifiées. Encore une incommodité que la population de Prague, transformée en zone interdite ou encore en ville morte pendant la durée des assises, va ressentir. Le président de la Chambre des députés, Vaclav Klaus, reste convaincu que le côté positif des assemblées prévaut sur le côté négatif. Il juge nécessaire de rappeler que la Tchéquie a sollicité l'organisation de la conférence bien avant que, nous citons: "quelqu'un ait eu l'idée de faire des assemblées générales du Fonds et de la Banque un heurt mondial de manifestants contre le marché du capitalisme et contre la liberté."