Des géophysiciens du monde entier réunis à Prague
La 26e assemblée générale de l’Union Géodésique et Géophysique Internationale (IUGG) se déroule cette année à Prague depuis le 22 juin et jusqu’au 2 juillet. L’ONG scientifique cherche à promouvoir et coordonner les études scientifiques de la Terre en rassemblant les huit associations internationales qui travaillent, entre autres, sur les risques géophysiques, le développement durable, la mathématique géophysique ou encore les profondeurs terrestres. Les chercheurs se réunissent pendant dix jours tous les quatre ans pour discuter de tout ce qui est lié aux sciences de la Terre et l’environnement et du système solaire.
« Dans le programme scientifique, il y a des sessions qui sont vraiment très larges où il suffit d’avoir quelques notions de géophysiques pour comprendre le système Terre. Après évidemment il y a des sessions très pointues sur un sujet bien déterminé comme pour le magnétisme terrestre par exemple, le champ magnétique qui est produit par le noyau de la terre. Il y a vraiment une palette très large de sujets, chacun se retrouve et chacun participe avec sa science, sa recherche. Il y a vraiment l’opportunité d’échanger entre nous »
L’IUGG n’avait pas tenu son assemblée générale à Prague depuis 88 ans et sa troisème édition, qui remonte à 1927. A l’époque, il y avait 300 participants pour 15 fois plus cette année. Outre la dimension internationale qu’a prise la conférence, les femmes se sont également imposées au sein de la communauté scientifique. Miora Mandea :« J’ai vu une photo avec les participants de 1927 et je peux vous dire qu’à l’époque il y avait très peu de femmes »
« Je suis très fière et j’encourage énormément les étudiantes à aller vers une science qui est vue comme une science dure et un peu difficile. Les géosciences demandent d’aller sur le terrain ou de faire des calculs compliqués. C’est vrai que rentrer dans un monde dédié à la recherche faite par les hommes n’est pas toujours évident »
« Terre et sciences de l’environnement pour les générations futures » : tel le thème de ce congrès. Que ce soit en météorologie ou en océanographie, la préoccupation est à l’avenir de la planète Terre.« Cette année on pense à la terre, son environnement et le futur parce que je pense que nous tous sommes concernés par le futur de notre planète, ce qui veut dire notre futur à tous »