Des nouveautés sur les routes tchèques à compter du 1er janvier 2009
A partir du 1er janvier 2009, les automobilistes tchèques et étrangers devront faire attention à de nouvelles mesures qui entrent en vigueur sur les routes tchèques. Elles concernent aussi bien le Code de la route que les pouvoirs des forces de police.
Jusqu’à maintenant, la carte verte n’était pas demandée. En plus de cela, l’automobiliste est aussi tenu de posséder un formulaire de constat qui devra être rempli par toutes les parties impliquées dans un éventuel accident de la route.
A partir du 1er janvier 2009, la présence de la police lors d’un accident de la route ne sera nécessaire que dans certains cas : si les dommages sont évalués à plus de 100 000 couronnes (4 000 euros), s’il y a des blessés, si des équipements de signalisation sont endommagés, si l’un des automobilistes est suspecté d’usage d’alcool ou de drogue, si l’un des automobilistes ne veut pas remplir le constat, si l’un des automobilistes prend la fuite.
Les automobilistes devront aussi faire attention aux contrôles de vitesse. Ceux-ci pourront être réalisés aussi bien par la police de la République que part la police municipale. Stanislav Huml, spécialiste en sécurité routière, nous explique dans quelles conditions :
« Bien que cela ait été très controversé, la police municipale pourra effectuer des contrôles de vitesse à compter du Nouvel An. Cela lui sera permis seulement aux endroits fixés par la Police de la République tchèque et cet endroit devra être indiqué par des panneaux de signalisation d’un contrôle radar. »
A partir du 1er janvier, les contrôles effectués par la police à l’aide de l’alcootest seront reconnus par la justice. Jusqu’à maintenant, ils n’avaient pas effet de preuve que l’automobiliste conduisait sous l’emprise de l’alcool et une prise de sang était nécessaire. Dernière nouveauté, la taxe écologique qui sera prélevée lors du premier nouvel enregistrement d’un véhicule au bureau des cartes grises pour les véhicules qui ne répondent pas à la norme européenne sur les émissions Euro 3.
Cette taxe de 3 000 à 10 000 couronnes concerne la vente mais aussi l’importation des véhicules automobiles. En Tchéquie 2,5 millions de voitures, ce qui représente presque la moitié des véhicules en circulation, ne sont pas conformes à cette norme.