Des rapports d’écoute, des commentaires, des questions
Comme tous les mois, nous avons le plaisir de vous présenter des extraits de lettres qui nous ont été envoyées soit par la poste, soit sous forme de courriels électroniques.
« Amusant de constater une fois de plus l'ignorance par nombre de mes compatriotes à l’égard de votre pays qui pourtant est de plus en plus visité par les Français. Refaire sa vie ailleurs n'est pas simple, et je suis un peu admiratif devant ces personnes qui se jettent dans cette aventure. »
Nous avons effectivement à plusieurs reprises évoqué le destin des Tchèques, qui ont décidé de s’installer pour telle ou telle raison en France. Au cours de l’émission qui a été diffusée le 11 septembre dernier, par exemple, la parole a été donnée à l’ingénieur tchèque Zdeněk Binder, qui avait pris le chemin de l’émigration au lendemain de l’occupation de son pays par les chars soviétiques en août 1968 et qui partage aujourd’hui sa vie entre la France et la République tchèque. Notre émission du 23 octobre a été aussi en partie consacrée aux liens entre les deux pays qui sont entretenus grâce, notamment, aux activités d’une Tchèque établie en France, Mme Stella Marisová-Sirben, et à l’Association franco-tchèque d’Aquitaine dont telle est la fondatrice.
Plus loin dans sa lettre, M. Jean-Michel Aubier nous fait part de quelques-unes de ses observations concernant l’évolution politique en République tchèque :
« Rien de nouveau concernant l'accueil des migrants. C'est non... mais ça à l'avantage de fédérer la quasi-totalité des partis politiques ! La République tchèque avait évidemment la possibilité d'accueillir sept migrants et ce refus du gouvernement d’Andrej Babiš est une honte pour l'image du pays… Tout comme dans les autres démocraties, le parcours des hommes et femmes politiques est scruté. Témoin l'affaire de la thèse de la ministre de la Justice il y a 13 ans, sur les conditions microclimatiques dans l’élevage des lapins... entachée de plagiat. L'affaire pourrait prêter à sourire, mais on peut aussi estimer que nos dirigeants doivent être irréprochables. Personnellement, j'estime que la démission de Taťána Malá après 13 jours est exagérée. Mais d'un autre côté, totalement discréditée, elle n'aurait pas pu mener à bien sa mission… Mais ça devient franchement comique quand quelques jours après, le ministre du travail, Petr Krčál, doit démissionner pour des raisons identiques !... Tasses et T-shirts à l'effigie d'Hitler en vente libre, soit dans des boutiques, soit sur des sites internet ? C'est consternant... Comment un pays peut-il encore tolérer de tels agissements ? »
Comme le signale notre auditeur français, les événements qu’il évoque dans sa lettre sont loin d’être d’une actualité brûlante. Un grand merci, quand même. D’autant plus que celui-ci nous rassure en affirmant qu’il se pencherait la prochaine fois sur des émissions un peu plus récentes.
Nous remercions également M. Paul Jamet qui a pensé à nous en nous envoyant un article publié dans un journal régional français sous le titre « En République tchèque, la sécheresse gravée dans la pierre ». Ce texte se penche notamment sur la situation dramatique sur l’Elbe au niveau de la ville de Děčín, dans le nord de la Bohême. La sécheresse est bien entendu un sujet que nous avons souvent traité nous aussi dans nos émissions cet été.M. Thiery Monasse nous a, pour sa part, fait savoir :
« J’ai pu regarder sur Arte le film 'Jan Masaryk, histoire d’une trahison'. Il s’agissait d’un épisode clé de la vie de ce diplomate tchèque contraint à l’exil suite aux accords de Munich. Je l’ai trouvé passionnant. Un rôle y est aussi joué par Marcia Davenport à laquelle une plaque devait être dédiée, rue Loretánská, à Prague… Bref, je vous aime, mes Tchèques, mes Tchécoslovaques… et Vive Radio Prague. »
Merci, cher ami, pour vos paroles chaleureuses. Sachez que nous sommes très reconnaissants pour l’intérêt que vous portez à notre pays.
Le rapport d’écoute que nous avons reçu de la part de M. Gilles Gautier témoigne de son intérêt tant pour nos programmes d’ordre culturel que pour les événements qui se déroulent sur la scène politique tchèque. Il a, par exemple, écouté l’émission Culture sans frontière consacrée à la romancière français Isabelle Lacan et à son livre L’Ombre parmi les ombres, ou encore les Rencontres littéraires où il y était question de l’amour du docteur Vitásek pour les tapis persans. En outre, notre auditeur nous a fait savoir :
« J'ai été très heureux que mon petit témoignage soit diffusé. Je voulais vous dire aussi que l'émission Télématin sur France 2 a fait un reportage sur Alphonse Mucha et il est vrai que le style est très reconnaissable. Je tiens aussi à vous faire savoir que grâce à Radio Prague on apprend à mieux connaître les poètes français, Robert Desnos par exemple, comme quoi les écoutes nous instruisent beaucoup. Merci. Mes amitiés à toute l'équipe. »M. Roger R. Roussel, quant à lui, a également bien aimé les Rencontres littéraires, spécialement une édition de cette émission qui a présenté le portrait de Jindřich Mann né à Prague en 1948, « le fils d’une illustre famille qui a connu les revers de l’histoire ». Il a également apprécié le commentaire au sujet d’un programme multimédia imaginé par le compositeur et pianiste français Damien Riba.
Nous avons eu le plaisir de recevoir également des rapports d’écoute de M. Farid Boumechaal d’Algérie et de notre fidèle auditeur et correspondant Osamu Aikawa du Japon qui nous refait signe après une absence. Merci.
Et comme d’habitude, nous vous invitons à tester vos connaissances sur la République tchèque et à répondre à notre question du mois qui est cette fois-ci la suivante :
Il y a 150 ans de cela naissait Václav Klement, entrepreneur, pionnier de l’industrie automobile et fondateur de l’entreprise de production de véhicules Laurin & Klement. Comment s’appelait le premier modèle produit par Laurin & Klement ?
Parmi les bonnes réponses, six vainqueurs seront tirés au sort et recevront un prix. Envoyez vos réponses avant la fin du mois à l’adresse suivante : [email protected].