En Tchéquie, un Forum de sociétés françaises entend contribuer au développement d’une économie durable

Plusieurs sociétés françaises implantées en République tchèque ont annoncé, ce lundi, la création d’un Forum des affaires durables au sein de la Chambre de commerce franco-tchèque (CCFT).

Engie, Komerční banka – filiale de la Société Générale, Schneider Electric ou encore Veolia ont accepté de rejoindre ce Forum. La question de la durabilité, telle qu'elle figure dans le plan de relance du gouvernement tchèque, a également été abordée par les représentants des entreprises, a informé la CCFT.

Ce Forum entend rassembler les entreprises pour lesquelles les aspects sociaux et environnementaux sont (en théorie) aussi importants que leurs résultats économiques. Dans le même temps, ils entendent montrer, par des exemples concrets, que l’économie durable est une orientation que peuvent suivre d’autres entreprises et institutions.

« La transformation écologique, c'est-à-dire la transition vers un mode de vie et une activité durables, est essentielle pour les entreprises françaises, a déclaré Michal Macko, directeur de la CCFT. Ces entreprises opèrent dans un certain nombre de secteurs liés à l’environnement et sont donc conscientes non seulement de leur responsabilité, mais surtout de la position unique et du rôle actif qu’elles peuvent jouer dans l’introduction d'une nouvelle orientation durable du développement commercial en République tchèque. »

Selon une étude récente, deux tiers des entreprises en République tchèque publient un rapport de durabilité. Par rapport à 2017, leur nombre a augmenté de 15 %, mais un retard continue d’être accusé par rapport à beaucoup de de pays. A l’échelle mondiale, 80 % des plus grandes entreprises établissent ce rapport.

Le plan de relance national est une base pour obtenir des subventions d’un nouveau fonds de l’UE. La République tchèque devrait recevoir quelque 180 milliards de couronnes pour ses investissements. Le plan est divisé en six domaines principaux qui devraient être financés par celui-ci. La plus grande partie est destinée aux infrastructures et à la « transformation verte ».