Etudier en France

A l'Institut français de Prague, ce vendredi, Journée de présentation des études supérieures en France aux élèves des lycées tchèques francophones. De quoi s'agit-il au juste ? La parole est à M. Dominique Le Masne, attaché pour la science et la technologie à l'ambassade de France à Prague. Des propos recueillis par Omar Mounir :

"Ce que nous cherchons à faire, c'est faire venir le maximum d'étudiants tchèques en France pour leur proposer à la fois des cursus qui sont intéressants pour eux et pour leur offrir une très grande diversité de choix possibles en fonction de leurs attraits.

Il y a deux types de public pour ce salon étudiants. Des gens qui sont dans des lycées tchèques à sections bilingues francophones, puis des gens qui sont à l'université et qui veulent faire des seconds ou troisièmes cycles en France."

- Cette journée d'information a été organisée avec la collaboration de l'Association des anciens étudiants des sections françaises des lycées tchèques. Pavel Holomek, président de cette association :

"L'Association des anciens étudiants des sections bilingues dans les lycées à Olomouc, Brno, Prague et Tabor, est une association qui compte 1400 adhérents. Nous avons réuni, aujourd'hui, 300 étudiants. Dans leur majorité, ces étudiants ont un niveau linguistique suffisamment élevé pour leur permettre de continuer leurs études en France. Il ne faut pas oublier que parmi nos adhérents, nous avons déjà 300 étudiants qui ont suivi des études supérieures en France."

- Cette organisation n'enlève pas toute entrave sur le chemin des étudiants tchèques francophones, désireux de mettre en valeur leurs connaissances linguistiques par des études supérieures en France. Ecoutons une élève de lycée, Jovanka Veckova :

"J'étudie à Prague au lycée francophone. C'est un lycée tchèque où certaines matières sont étudiées en Français : mathématique, chimie, physique, histoire et géographie. J'aimerais bien étudier en France, mais je pense que le mieux serait de commencer d'abord mes études supérieures, puis aller en France dans le cadre d'un échange d'étudiantes. Je pense que le mieux est de commencer les études supérieures ici d'abord; après, mon université pourra m'envoyer en France dans le cadre d'échanges d'étudiantes. Payer les études, c'est dur pour moi. Même boursière du gouvernement français, le logement, c'est moi qui dois le payer... je pense. "

Auteur: Omar Mounir
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