Etudiants tchèques : les portes des universités européennes s'ouvriront le 1er mai

Photo: Commission européenne

Si de nombreux programmes d'échange existent déjà entre la République tchèque et les pays de l'UE, ce n'est qu'à partir du 1er mai que les choses vont réellement changer pour les étudiants tchèques désireux d'aller étudier dans une université européenne.

Photo: Commission européenne
Les étudiants tchèques peuvent se réjouir de l'entrée de leur pays dans l'Union européenne. A partir du 1er mai, les portes des universités européennes leurs seront grand ouvertes et ils pourront, ainsi, choisir d'aller faire une partie de leurs études ou même l'intégralité de leur cursus universitaire dans un établissement supérieur, dans la ville et le pays de leur choix, et aux mêmes conditions que leurs collègues français, allemands ou britanniques. Jusqu'à présent, les étudiants tchèques avaient la possibilité de partir pour six mois ou un an dans des universités européennes ayant conclu un accord avec leur université d'origine. De nombreux programmes de mobilité interuniversitaire ont ainsi été lancés, dès les années 1990, à l'instar de Tempus qui s'est terminé en 2001, ou du désormais fameux programme Erasmus en place en République tchèque depuis 1998. Un nombre grandissant d'étudiants, qui dépasse aujourd'hui les 3000, a eu ainsi le privilège, chaque année, de partir en semestre d'échange dans une université étrangère, souvent en Allemagne ou en France. Une expérience qui devient quasiment obligatoire ou tout au moins fortement souhaitable au sein d'une Europe ou mobilité et connaissance des cultures voisines sont le mot d'ordre. Ces programmes, qui bénéficiaient pour la plupart du soutien financier de l'UE, mais aussi du Ministère de l'Education tchèque, continueront à exister, même après le 1er mai. Ils présentent l'immense avantage d'octroyer des bourses aux étudiants désireux de tenter l'aventure, et de leur rendre cette expérience possible. Pour ceux qui opteront pour la solution de s'inscrire en tant qu'étudiant régulier à la Sorbonne ou à la Sapienza, il leur faudra trouver leurs propres moyens de subvenir à leurs besoins dans le pays choisi. Traités à égalité avec les étudiants locaux, ils devront toutefois passer des tests de niveau visant à vérifier leur aptitude à suivre des cours dans la langue du pays.

Auteur: Agnès Vaddé
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