Quel avenir pour les étudiants tchèques dans l'Europe élargie ?
L'Union européenne ouvre ses portes aux jeunes... c'est sans doute l'un des credo les plus cités de la nouvelle Europe élargie. Mais est-ce qu'étudier et, en même temps, travailler dans l'Union sera, pour les jeunes Tchèques vraiment aussi simple que ça ? Deux agences internationales de voyages pour jeunes, implantées en République tchèque, ISCT et GTS, ont organisé, cette semaine, à Prague, un séminaire axé sur le sujet.
"Ce n'est pas la première fois que l'Union européenne s'agrandit, c'est la cinquième fois. Au moment de chaque élargissement, il y a eu une période de transition. Vous, les Tchèques, ainsi que les neuf autres nations, vous n'êtes pas les victimes de la période de transition. A partir du 1er mai 2004, il n'y aura plus de visas pour qui que ce soit des dix états qui vont entrer dans l'UE, en tout cas pour la France."
En France, des étudiants tchèques, des chercheurs et des prestataires de service, c'est-à-dire des citoyens tchèques, installés en France, mais employés dans des entreprises étrangères, ne seront donc pas soumis à la période de transition de deux ans. Dominique Le Manse.
"Les étudiants inscrits dans des universités françaises pourront résider en France sans visas et sans avoir de carte de séjour. Pour les chercheurs, ce sera un peu plus compliqué, parce qu'il y a des chercheurs dans des entreprises privées, pour lesquels il y a un petit doute. En tout cas, les chercheurs qui seront employés dans le secteur public en France bénéficieront, de la même façon que les étudiants, de cette possibilité."