Etudier en France
C’est ce jeudi que se tenait pour la sixième fois déjà, à l’Ecole Polytechnique de Prague, CVUT, une foire destinée à faire connaître les possibilités d’études en France. Cette fois, les étudiants tchèques désireux de poursuivre ou de compléter leurs études en France ont eu l’occasion de s’informer sur les possibilités existantes dans une vingtaine de stands d’établissements supérieurs français.
La foire « Etudier en France » a également proposé aux étudiants douze conférences traduites simultanément en tchèque. Plus de détails avec Linda Fournier, adjointe de l'attaché scientifique et universitaire de l'Ambassade de France en République tchèque:
« Nous avons aussi différents services comme les conférences sur des thèmes variés dont la vie pratique en France, sur les possibilités de financer les études en France. Nous avons également les ateliers pratiques qui ont été organisés par nos partenaires du secteur privé. Les étudiants peuvent y apprendre, par exemple, comment rédiger un curriculum vitae selon la méthode française, comment se passent les entretiens d’embauche et ce genre d’informations pour les jeunes Tchèques qui aimeraient être en contact avec la France. »
Et Linda Fournier de rappeler que les étudiants intéressés peuvent s’adresser tout au long de l’année à un autre service qui s’appelle Campus France, un centre d’information qui reçoit les étudiants à l’Institut français de Prague et les accompagne dans leurs projets d’études. Cette année, quelques 900 jeunes Tchèques étudient en France.
« Nous proposons aussi des possibilités de financement pour ces étudiants. Nous avons trois possibilités de bourse. La première consiste à donner des possibilités de stage d’un à trois mois, ce sont des stages de recherche. La seconde est de donner aux étudiants la possibilité d’étudier le master 2, c’est-à-dire la cinquième année des études de master. Et la troisième possibilité est une bourse en doctorat en cotutelle, c’est-à-dire un doctorat qui se fait sur le territoire tchèque et sur le territoire français. »
Au stand de Sciences Po, j’ai rencontré Lukas Macek, directeur d’un projet spécial préparé pour les étudiants centre-européens:
« Nous représentons Science Po Paris et moi, plus particulièrement, je représente son premier cycle à Dijon qui est ouvert à l’Europe centrale et orientale et recrute, depuis l’an 2000, un certain nombre d’étudiants centre-européens, dont les Tchèques. Nous avons donc en moyenne, tous les ans, entre cinq et huit étudiants tchèques qui viennent étudier chez nous, qui commencent au premier cycle à Dijon et finissent par obtenir un diplôme au niveau master à Paris. C’est un diplôme de l’Institut d’études politiques qui permet ensuite de développer, soit dans le privé soit dans le public, une carrière de décideur de haut niveau. L’intérêt de cette formation pour les étudiants tchèques est, je dirais, dans le fait que c’est une voie royale pour avoir notamment accès à des responsabilités d’ordre européen que ce soit dans les institutions européennes ou éventuellement dans les entreprises qui développent une action à l’échelle européenne. »Les jeunes Tchèques désireux d’étudier en France ont donc l’embarras du choix dans pratiquement tous les domaines d’études. Le seul obstacle qui risque d’en décourager certains est leur connaissance insuffisante du français.