Fondation « Notre enfant » : continuer à protéger les plus vulnérables
Une des plus grandes fondations venant en aide aux enfants en détresse fête ses 20 ans d’existence. Depuis sa création, la fondation « Notre enfant » est venue en aide à plusieurs milliers d’enfants déjà, et a déboursé près de 245 millions de couronnes, soit 9,8 millions d’euros, et ce uniquement grâce à de généreuses donations.
Depuis sa création en 1994, le numéro vert, « Linka bezpečí», a reçu près de 9 millions d’appels. Depuis dix ans, la fondation vient aussi en aide aux enfants handicapés, ainsi qu’aux familles en difficulté sociales, tout en combattant les situations d’abus sexuels d’enfants sur internet. Les donations, qui proviennent de la part d’entreprises et même de personnes privées ou de toute personne désirant contribuer, servent également à financer l’équipement des hôpitaux.
Selon l’organisation, si les nouveau-nés et les nourrissons sont les plus vulnérables, il est parfois nécessaire de s’adonner à une observation plus minutieuse de son entourage, ou de son voisinage pour découvrir des victimes de violence ou maltraitance. Zuzana Baudyšová explique que le système de médiation pourrait jouer un rôle important dans la résolution de conflits au sein de la famille :
« Il y a de plus en plus de procédures de divorce, lors desquelles l’enfant se retrouve au cœur du litige, ce qui ne nous réjouit pas du tout. Mais la loi de l’année dernière relative à la médiation, donne feu vert au juge, lequel peut ordonner une médiation obligatoire aux parents, qui ne veulent pas ou qui ne sont pas capables, de se mettre d’accord sur la garde de l’enfant. Car pour l’enfant, la lente procédure de divorce représente une maltraitance psychologique. Donc nous sommes très reconnaissants de cette adaptation de la loi sur la médiation. »
« Notre enfant » a pour ambition de solutionner la situation des enfants en détresse, une situation qui reste malgré tout très variable. Alžběta Smith, jeune femme de 25 ans, a perdu ses deux parents lorsqu’elle venait d’avoir 18 ans. Face à des difficultés, qui n’étaient pas seulement d’ordre financier, elle fut obligée de solliciter une aide extérieure, qu’elle a trouvée auprès de la fondation. Grâce à elle, Alžběta a pu rester vivre en famille, avec ses plus jeunes frères et sœurs. Elle s’est mariée il y a peu, et, comme sa jeune sœur, elle est étudiante universitaire. Alžběta nous livre son témoignage. :
« J’était complètement seule. Et ce dont j’avais le plus besoin, c’était sans doute un mentor, un soutien, quelqu’un qui me conseillerait quoi faire. En mon âme et conscience, je peux déclarer que l’activité effectuée par la fondation est véritable et sincère à 100% ; elle aide vraiment. »
Pour la directrice, Zuzana Baudyšová, la Fondation continue de se concentrer également sur un de ces nombreux buts : rendre la maltraitance des enfants, choses publique, et provoquer une responsabilité à l’égard de ces enfants, qui n’ont pas eu la chance, pour certains, de naitre dans un environnement familial chaleureux.