Le coup d'envoi de la XVIIIe Coupe du monde a été donné, vendredi soir. Si le Brésil est le grand favori du tournoi, la République tchèque figure parmi les prétendants possibles au titre. Les partenaires de Pavel Nedved, arrivés en Allemagne mercredi, joueront leur premier match, lundi, contre les Etats-Unis.
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Placés dans un groupe difficile en compagnie des Américains donc, mais également du Ghana et surtout de l'Italie, les Tchèques auront à coeur de prouver que leur place de demi-finalistes du dernier championnat d'Europe en 2004 ne devait rien au hasard.
Privés de Vladimir Smicer, blessé, ils se sont préparés dans le calme et la sérénité dans les Alpes autrichiennes avant de revenir au pays, trois matches amicaux victorieux contre l'Arabie Saoudite, le Costa Rica et Trinidad et Tobago, trois équipes elles aussi qualifiées pour le Mondial, venant confirmer leur potentiel actuel.
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Pour la première fois depuis la partition de la Tchécoslovaquie en 1993, la République tchèque prend part à la phase finale. Avant cela, les Tchécoslovaques étaient parvenus jusqu'en finale de l'épreuve en 1934 et 1962, battus respectivement par l'Italie de Mussolini à Rome, puis par le Brésil au Chili. Les joueurs de Karel Brückner, prudents dans leur propos avant le début de la compétition mais confiants en leurs moyens, auront donc la tâche, pas facile, de faire (au moins) aussi bien que leurs glorieux aînés.
