Impossible de retrouver les jeunes touristes tchèques disparus en été en Equateur et en Albanie
Une jeune fille tchèque disparue, en juillet en Equateur, trois étudiants tchèques disparus, en août en Albanie. Deux drames, dont on ne connaît toujours pas le dénouement, deux drames que les parents des disparus refusent de vivre sans rien faire. Alena Gebertova suit l'événement.
C'est en juillet dernier que la jeune Jana Kubistova a pris part à une expédition d'alpinistes tchèques, dans des montagnes de l'Equateur. Tout se passait bien, jusqu'au jour où elle s'est éloignée du groupe en descendant le volcan d'Illiniza. Depuis, plus de trace d'elle, plus de nouvelle d'elle. Les multiples enquêtes et recherches, avec le soutien de groupes d'alpinistes tchèques, d'Indiens locaux, de la police régionale et de l'Interpol, n'ont apporté, à ce jour, aucun résultat. Pourtant, le père de la jeune fille ne capitule pas. Il y a un mois, il est parti en Equateur pour poursuivre, lui-même, l'enquête sur place et pour attirer l'intérêt des médias locaux sur l'affaire. Si nécessaire, il est prêt à y rester, jusqu'à Noël. Le cauchemar des parents de trois étudiants universitaires de Prague a commencé, à la mi-septembre. Deux frères, Jan et Michal, et leur copine Lenka, ne sont pas rentrés, comme prévu, d'un voyage touristique en Albanie. Ils étaient partis, au début du mois d'août. Après avoir franchi la frontière albanaise, ils n'ont donné aucun signe de vie à leurs familles... Au début du mois d'octobre, une première expédition, comptant quatre voitures et neuf personnes, a quitté Prague pour l'Albanie, afin de suivre la trace des étudiants perdus. Tout ce qu'elle a appris avec certitude, c'est que ces derniers avaient été aperçus dans les montagnes, du nord du pays. La mission est rentrée, au bout d'une semaine, sans avoir obtenu de résultat concret. En attendant, la police albanaise continue son enquête... Une seconde expédition tchèque, comptant quatre membres, est en Albanie, depuis vendredi dernier. Elle est conduite par la mère des deux garçons disparus. Elle informe la presse, parle à la télévision, rencontre des gens. Elle s'adresse aux Albanais en disant : nous ne sommes pas venus pour une vendetta. Nous sommes là pour vous remercier de votre soutien et pour demander votre secours dans la recherche de nos enfants.