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Migrants : malgré leurs divergences, les pays du Groupe de Visegrád ont publié une déclaration commune réclamant des mesures concrètes

Malgré la décision de la Pologne mardi de voter en faveur de l’accord européen sur la répartition des réfugiés se trouvant en Grèce et en Italie, vote contraire à la position commune qui avait été adoptée préalablement avec la République tchèque, la Slovaquie et la Hongrie, ses partenaires au sein du Groupe de Visegrád, les premiers ministres des quatre pays ont voulu démontrer leur unité en publiant une déclaration commune dans laquelle ils appellent à la prise de mesures concrètes pour endiguer la crise migratoire. Concrètement, les pays d’Europe centrale soulignent la nécessité, entre autres, d’un contrôle et d’une protection plus efficaces des frontières extérieures de l’UE, d’une adoption rapide d’une liste de pays tiers « sûrs » dont les ressortissants n’auront pas droit à l’asile, et d’une participation plus active à la résolution des conflits en Lybie, en Syrie et plus généralement au Proche-Orient. Mardi pourtant, le ministre tchèque de l’Intérieur, Milan Chovanec, déçu par la volte-face de la Pologne, avait déclaré que celle-ci signifiait « la fin à court terme du Groupe de Visegrád ». Le Premier ministre Bohuslav Sobotka estime néanmoins qu’une coopération centre-européenne conserve du sens et que les quatre pays restent capables d’agir ensemble.

La République tchèque propose son aide à la Hongrie pour protéger ses frontières

La République tchèque a proposé son aide à la Hongrie pour la surveillance des frontières de l’espace Schengen. Le ministère de la Défense analyse actuellement avec l’armée quels moyens concrets, techniques et humains, pourraient être mis à disposition de Budapest. « Nous voulons manifester notre solidarité de façon pratique », a expliqué le ministre Martin Stropnický. Récemment a été évoqué la mise à disposition de matériel servant à contrôle les déplacements des groupes de migrants. Par ailleurs, mercredi, le ministère a indiqué que l’armée était prête à envoyer jusqu’à 5 000 soldats pour protéger les frontières tchèques en cas d’escalade de la crise migratoire, ainsi que dans les camps de rétention situés dans les environs des régions les plus touchées.

Chovanec: une nouvelle vague d'immigration menace l'Europe

Une nouvelle vague d'immigration pourrait se lever au printemps prochain et l'Europe doit pouvoir prendre des mesures adéquates jusqu'à la fin de l'année: c'est ce qu'a déclaré le ministre tchèque de l'Intérieur Milan Chovanec (ČSSD) jeudi devant les députés de la commission des affaires européennes à Prague. Selon lui, 750 000 personnes actuellement dans des camps en Turquie sont prêtes à gagner l'Europe tandis que des millions d'autres peuvent arriver de Syrie si le conflit gagne en intensité avec l'intervention de la Russie. Evoquant le plan de répartition de réfugiés adopté par ses collègues européens mardi à Bruxelles, M. Chovanec s'est montré convaincu que "sa mise en pratique était impossible", personne ne pouvant retenir des réfugiés sur son territoire.

Réfugiés: des ONG tchèques dénoncent la politique du gouvernement

Un groupe d'organisations non gouvernementales (ONG) qui aident les migrants dans le pays a accusé le gouvernement tchèque de "ne pas assumer sa part de responsabilité dans la crise humanitaire actuelle". Dans une déclaration communiquée jeudi par une vingtaine de ces ONG, il est demandé aux autorités de rejeter l'usage de la force contre les réfugiés en détention dans le pays et de leur procurer l'aide nécessaire prévue par les traités internationaux. Les interventions de l'armée tchèque en Irak et en Afghanistan ainsi que les exportations d'armes tchèques vers la Syrie rendent Prague également responsable de la situation actuelle, selon cette déclaration signée entre autres par People in need (Člověk v tísni), l'Association pour l'intégration et la migration (Sdružení pro integraci a migraci) et l'Organisation d'Aide aux réfugiés (Organizace pro pomoc uprchlíkům).

"Caleçonnade": le chef de la sécurité présidentielle recasé

Comme prévu, Petr Dongres, chef du département de police en charge de la sécurité du président de la République, va perdre son poste - le 30 septembre prochain - après le remplacement sur le toit du Château du drapeau du chef de l'Etat par un caleçon géant conçu par le collectif Ztohoven. Il a indiqué avoir demandé sa mutation, car, même s'il ne s'estime pas responsable de l'incident, il n'a plus la confiance de Miloš Zeman. Ce dernier avait effectivement réclamé son renvoi ainsi que d'autres "changements". Le chef de la garde présidentielle, Radim Studený, pourrait en être la prochaine victime, selon la presse tchèque.

Le chancelier du président sur la sellette

Le président de la République Miloš Zeman a indiqué jeudi que son chancelier Vratislav Mynář devra démissionner de son poste s'il n'obtient pas l'habilitation de sécurité nécessaire de la part de l'autorité en charge de les délivrer, l'Office de sécurité nationale (NBU). Il a cependant précisé qu'il lui donnait le temps de faire appel de la décision négative rendue cette semaine à son égard, selon la presse locale. Cette habilitation de sécurité fait l'objet de polémiques depuis plusieurs mois déjà, la procédure ayant duré plus que prévu à cause apparemment de la lenteur de M. Mynář à fournir les documents nécessaires.

La banque centrale tchèque laisse ses taux inchangés

Les taux directeurs fixés par la Banque centrale tchèque vont rester inchangés, suite à la décision ce jeudi du conseil d'administration, à 0,05% pour le taux d'escompte et 0,25% pour le taux lombard. Le conseil, dirigé par le gouverneur de la Banque centrale Miroslav Singer, a par ailleurs une nouvelle fois confirmé son intention de poursuivre en cas de besoin sa politique interventionniste sur le marché des changes afin de maintenir le taux de change à 27 couronnes pour 1 euro.

Le titulaire de l’orgue de chœur de Notre-Dame de Paris à l’affiche du Festival international de l’orgue à Prague ce jeudi

Titulaire de l'orgue de chœur de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, Yves Castagnet se produit ce jeudi soir à Prague à la basilique Saint-Jacques, où se trouve le plus grand orgue existant dans la capitale tchèque. Ce concert constitue un des principaux temps forts du Festival international de l’orgue Svatojakubské Audite Organum, qui fête cette année sa 20e édition et s’achève ce jeudi. Lauréat du grand prix d’interprétation du Concours international d’orgue de Chartres en 1988, Yves Castagnet est le titulaire de l’orgue de chœur de Notre-Dame de Paris depuis vingt-sept ans. Au programme du concert figurent quelques-uns des grands auteurs romantiques français qui ont exercé leur art dans les églises comme César Franck ou Eugène Gigout.

Foot-Ligue 1: Plašil sauve l'honneur des Girondins étrillés à Nice

L'international tchèque des Girondins de Bordeaux, Jaroslav Plašil, a marqué le seul but de son club mercredi soir à Nice face à l'OGC, qui l'a emporté finalement 6-1 grâce notamment à deux buts de Ben Arfa. Après cette défaite Bordeaux pointe en seizième place du classement de Ligue 1, toujours dominé par le PSG, suivi de Saint-Etienne et du Stade Rennais.

Météo

Ciel dégagé en Bohême et couvert en Moravie: ce sont les prévisions pour ce vendredi, avec des températures maximales qui devraient être comprises entre 15°C et 20°C.