La Commission européenne abaisse ses prévisions de croissance pour la Tchéquie aussi

Photo illustrative: QuinceMedia / Pixabay, CC0

La Commission européenne a annoncé, ce jeudi, avoir revu à la baisse ses prévisions de croissance économique dans la zone euro pour cette année et l'an prochain, expliquant s'attendre à une période difficile pour les prochaines années. Pour la République tchèque, Bruxelles prévoit des taux de respectivement 2,5% et 2,2% pour 2019 et 2020.

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1,4% pour l’ensemble de l’Union européenne et 1,1% pour la zone euro sont les taux sur lesquelles la Commission mise pour cette année. L’exécutif communautaire se prépare également à un ralentissement de la croissance du produit intérieur brut (PIB) dans les années à venir. Pour les dix-neuf pays possédant la monnaie unique européenne, une croissance limitée à 1,2% est ainsi attendue pour 2020 et 2021, et ce alors qu’une expansion de 1,2% cette année et de 1,4% l'an prochain avait été annoncée en juillet dernier. Le PIB de l'ensemble de l'UE devrait, lui, progresser de 1,4% en 2019, 2020 et 2021, la prévision pour 2020 ayant été réduite de 0,2 point.

Bien que l'UE connaisse actuellement sa septième année consécutive de croissance, la Commission explique que « l'environnement extérieur est devenu beaucoup moins favorable et que les incertitudes sont grandes ».

Concernant plus concrètement la République tchèque, la croissance de son économie continuera d’être tirée essentiellement par la consommation des ménages, favorisée par l’augmentation des salaires liée à la forte demande de main-d’œuvre dans un pays en situation de plein emploi depuis plusieurs années. En septembre dernier, selon les chiffres du Bureau du travail, le taux de chômage a stagné à 2,7% avec à peine un peu plus de 200 000 personnes sans emploi. Le fort indice de confiance des consommateurs restera ainsi un facteur positif.

Inversement, la Commission prévoit également un ralentissement du rythme des investissements privés, tandis que la balance des finances publiques devrait rester relativement équilibrée.

Enfin, l’inflation harmonisée devrait être supérieure à ce qui avait été annoncé l’été dernier avec un taux moyen à la fin de cette année qui devrait s’élever à 2,6%, soit 0,2 point de plus. Les prix de l’énergie, des services et de l’alimentation contribuent à cette évolution. Un taux de 2,3% est prévu pour 2020, soit un chiffre toujours légèrement supérieur aux 2% qui constituent l’objectif de la Banque nationale tchèque.