La consommation de produits bio a augmenté de près de 10% en 2013

La tendance selon laquelle les Tchèques consomment de plus en plus bio se confirme. En 2013, ils ont dépensé près de deux milliards de couronnes (près de 73 millions d’euros) en achats de produis alimentaires verts, soit 9,5% de plus qu’en 2012. Pour autant, la part du bio dans la consommation totale des produits alimentaires et boissons reste très faible, puisqu’elle ne représente que 0,71%, notamment en raison de leurs prix élevés. Les chiffres ont été communiqués par le ministère de l’Agriculture, ce mercredi.

Photo: Archives de Radio Prague

« Pour la troisième année consécutive, nous enregistrons une reprise sur le marché des produits bio. La croissance de leur consommation est liée à l’intérêt grandissant pour les produits dits fermiers qui sont souvent de qualité bio », a commenté le ministre Marian Jurečka. Ce regain d’intérêt pour le bio s’explique également par le phénomène des marchés qui ont fleuri un peu partout à Prague plus particulièrement ces dernières années, ainsi que par le développement du système des paniers bio, dans lesquels des produits frais, essentiellement des fruits et légumes, sont vendus directement par les producteurs locaux.

Le chiffre d’affaires total du marché des produits bio en République tchèque en 2013 s’est élevé à 2,7 milliards de couronnes (98 millions d’euros). Tandis que la consommation nationale a été de 1,95 milliard de couronnes, le montant du volume des exportations, lui, a grimpé à 774 millions de couronnes (28,2 millions d’euros). Les Tchèques font leurs achats essentiellement dans les magasins de vente au détail (64% du total). S’ensuivent les commerces spécialisés (près de 17%), les ventes directes représentant, elles, 6%.

Le lait et les produits laitiers ont représenté à eux seuls près d’un cinquième des produits bio vendus, les fruits et légumes, y compris les jus, 16%.

Selon le ministère, le développement de l’agriculture biologique et de la production des produits bio devrait se poursuivre dans les années à venir, en raison notamment du soutien de l’Etat et des subventions accordées. Selon le Programme de développement des zones rurales pour la période 2015-2020, les projets des producteurs bio seront avantagés dans les demandes de subventions.