La crise au sein de la coalition des quatre partis politiques (Alliance civique démocrate Union démocratique, Union de la liberté, le parti chrétien-démocrate) risque de déstabiliser la scène politique tchèque. C'est la raison pour laquelle le Président de la République, Vaclav Havel, a rencontré, à deux reprises cette semaine, les présidents des quatre partis de la coalition, pour empêcher la désintégration de la seule force politique capable de faire contrepoids à l'ODS et aux sociaux-démocrates au pouvoir. La crise au sein de la coalition s'est aggravée, mercredi, lorsque l'Union de la liberté s'est mise du côté des chrétiens-démocrates ayant invité l'Alliance civique démocrate endettée à retirer ses membres de la liste des candidats commune. « Si non, on devrait se préparer à négocier avec les chrétiens- démocrates de la création d'une coalition de deux partis», propose le vice-président de l'Union de la liberté, Ivan Pilip.
Il y a à l'origine de la crise au sein de la coalition des quatre partis politiques une dette de presque 70 millions de couronnes que l'Alliance civique démocrate doit à la Caisse d'épargne tchèque. Ce parti affronte aussi l'affaire d'un sponsor douteux des Îles Vierges, qui lui a offert presque 6 millions de couronnes, en 1998.
