La fin du contrat d'opposition pour bientôt
A la réunion, ce week-end, de la direction de la social-démocratie, le président de ce parti, Vladimir Spidla, a formulé son souhait que la social-démocratie et le Prati civique démocrate (ODS) négocient l'extinction de l'accord d'opposition qui doit nécessairement, selon lui, prendre fin, au plus tard, le jour des législatives, prévues en juin prochain.
A la réunion, ce week-end, de la direction de la social-démocratie, le président de ce parti, Vladimir Spidla, a formulé son souhait que la social-démocratie et le Prati civique démocrate (ODS) négocient l'extinction de l'accord d'opposition qui doit nécessairement, selon lui, prendre fin, au plus tard, le jour des législatives, prévues en juin prochain. Quant à la suite à donner à cet accord, là-dessus, Spidla a déclaré que la décision est entre les mains des électeurs. Rappelons que c'est grâce à cet accord que les sociaux-démocrates avaient pu, il y a de cela quatre ans, constituer un gouvernement minoritaire.
Au sein de l'ODS, on a profité de cette déclaration pour porter des coups électoraux aux sociaux-démocrates. Le vice-président de ce parti, Miroslav Benes, estime que dans cette situation, le Premier-ministre Milos Zeman et le président des sociaux-démocrates devraient quitter le gouvernement. Au mois de février dernier déjà, Vaclav Klaus, président de l'ODS, s'était prononcé sur l'éventualité de l'annulation de l'accord d'opposition. Il estime qu'avant de déclarer nul cet accord, il va falloir que la Chambre renouvelle, au préalable, sa confiance au gouvernement. C'est ce pour quoi Spidla dit, comme il l'a expliqué lui-même, que le contrat d'opposition restera valable jusqu'au jour des élections.