La France investit moins que la Belgique

Récemment, lors de la Rencontre franco-tchèque de Prague, qui a rassemblé pas moins de 700 décideurs régionaux tchèques et entrepreneurs de France et de Tchéquie, le Premier ministre Milos Zeman a surpris par une révélation : la France, si présente en Tchéquie, y investit moins que "la petite Belgique" - ce sont ses termes. C'est à ce sujet qu'Omar Mounir s'est entretenu pour vous avec Patricia Muller, directrice générale de Promessa à Paris, soit la représentation, pour la France et Monaco, de la Foire des Salons Internationaux de Dusseldorf, dont la foire de Brno fait désormais partie.

Patricia Müller estime que la Tchéquie n'est pas un cas particulier et qu'il s'agit d'une insuffisance qui caractérise d'une manière générale, jusqu'à présent tout au moins, les investissements français, et que cela se trouve en Asie notamment. Elle convient par ailleurs que les investisseurs français font "la fine bouceh", étant gâtés par un marché national très favorable, qui les rend plus exigibles sur les marges bénéficiaires, ce qui ne serait pas le cas de l'Italie.