La République tchèque a inauguré l’Année européenne de lutte contre l’exclusion sociale
La République tchèque est le premier pays des Vingt-sept à avoir officiellement lancé, le 22 janvier, l’Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Une enveloppe de 17 millions de couronnes est destinée aux projets devant permettre de réaliser les priorités fixées par la Tchéquie dans le cadre de l’Année européenne 2010 :
Les problèmes que la République tchèque se propose de régler en priorité dans le cadre de l’initiative européenne ont été présentés par le ministre du Travail et des Affaires sociales, Petr Šimerka :
« C’est la prévention de l’exclusion sociale à la suite d’un surendettement, un problème européen qui devient de plus en plus aigu en République tchèque. Il existe un lien étroit entre le surendettement et le problème de l’emploi, ou plutôt du chômage, car les personnes qui perdent leur emploi et qui ont des prêts ont souvent recours à de nouveaux prêts pour pouvoir rembourser leurs crédits précédents. De cette manière, les problèmes s’accumulent. »Douze projets fixés par la Tchéquie pour lutter contre l’exclusion et la pauvreté ont été adoptés. Outre le surendettement, il s’agit notamment d’assurer l’égalité de l’accès au marché de travail, d’améliorer le niveau d’instruction et de s’occuper sérieusement de la situation des sans-abri.
Les premiers ambassadeurs tchèques de l’Année européenne de lutte contre l’exclusion sociale se sont présentés au public vendredi dernier au théâtre praguois Bez zábradlí : parmi eux, Katarina Klamková, directrice de l’association civique IQ Roma servis, et Boris Šmejkal, vendeur de Nový prostor – journal de rue qui permet d’apporter des solutions aux personnes en situation de précarité dont la majorité sont des sans-abri.