La République tchèque avant la riposte américaine

La guerre contre le terrorisme dans la mise en scène des Etats-Unis sera une guerre peu commune, non seulement en ce qui concerne ses procédés. En dépit de la mondialisation, on en sera informé nettement moins que nous ne le croyons... Voilà la citation de l'un des nombreux commentaires consacrés dans la presse tchèque à la riposte américaine envisagée. Le quotidien Lidove noviny informe de la conférence de l'OTAN à Bruxelles. Selon le ministre de la Défense, Jaroslav Tvrdik, l'accent a été mis sur la nécessité de convaincre les gens dans tous les pays concernés, de la capacité de l'OTAN de garantir leur sécurité. Dans cette logique, il est important de ne pas succomber à la panique.

La République tchèque réagit à l'appel de l'administration américaine en vue de geler l'argent des organisations terroristes. La police est prête à bloquer des comptes suspects, dit le ministre de l'Intérieur, Stanislav Gross. En attendant, l'existence de comptes de terroristes en Tchéquie n'a pas été prouvée.

A la veille de la plus importante fête juive Yom kipour, incombant à ce jeudi, des bougies ont été allumées à la Synagogue jubilaire de Prague, cette fois-ci, non seulement à la mémoire des victimes de l'holocauste, mais aussi de celles des attentants aux Etats-Unis.

Les événements en cours ne sont pas très favorables, on le sait bien, au tourisme, et plus particulièrement aux voyages touristiques dans des régions vulnérables. La plupart des agences de voyages tchèques ont dû annuler les voyages dans des Etats arabes et en Israël. Or, ce ne sont pas seulement les compagnies aériennes, mais aussi les agences de voyages qui, économiquement parlant, seront considérablement touchées par la crise.