La République tchèque participe pour la première fois au prix Choix Goncourt à l’étranger
On connaît désormais le lauréat du prix Goncourt 2019, dévoilé lundi à Paris. L'écrivain Jean-Paul Dubois a ainsi été distingué par l’Académie pour son roman Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon. Sera-t-il également le choix des étudiants en langue française dont le pays participe au Choix Goncourt à l’étranger ? Cette année, la République tchèque y participe pour la toute première fois, rejoignant les dix-neuf autres pays déjà impliqués. Et c’est l’écrivaine franco-tchèque Lenka Horňáková-Civade qui a été chargée de présider le jury de ce prix qui sera décerné au printemps prochain. Au micro de Radio Prague Int., elle est revenue sur l’histoire et la vocation de ce Choix Goncourt.
Est-ce que chaque année c’est un nouveau pays qui est chargé de ce Choix Goncourt ?
« Non, en fait, en Pologne ils font cela depuis une vingtaine d’années. Il y a aujourd’hui dix-huit pays qui se sont inscrits auprès de l’Académie Goncourt, pour pouvoir y participer. Cette année, c’est la première fois que la République tchèque met ce prix en place. D’abord, il a fallu voir si les universités étaient intéressées. L’accueil a été très positif. L’Institut français participe largement à l’organisation de ce prix. Pendant la Semaine de la francophonie, en mars prochain, on va se réunir avec le jury, donc les étudiants, l’IFP et moi-même, et on va choisir le lauréat du Choix Goncourt de la République tchèque. »
Quel va être votre rôle au cours des mois précédant ce choix ?
« Déjà, je vais lire les livres choisis à partir de la deuxième sélection du Goncourt. Ensuite, je vais venir en République tchèque, pour rencontrer les étudiants et discuter avec eux. Et puis à nouveau au mois de mars. Et puis, je vais avoir un peu un rôle d’ambassadeur entre la France et la République tchèque. Les arts, la littérature et la culture sont vraiment la voie royale de l’amitié et des rencontres entre les uns les autres. Il est donc important de parler de ce prix, de ces rencontres autour des auteurs, de savoir ce qui se lit, ce qui se dit dans les différents pays… C’est passionnant et cela permet de se connaître mieux. »