La Semaine de la Critique à la recherche de jeunes talents à Plzen
Nous vous avons déjà parlé du 19e Festival du cinéma tchèque, « Finale », axé sur la nouvelle production cinématographique nationale, qui vient de se terminer à Plzen. Comme nous sommes à un mois environ du Festival de Cannes, vous aimeriez peut-être savoir quelle était la mission, à Plzen, d'Hélène Auclaire de la Semaine internationale de la Critique à Cannes.
Ce n'est pas un peu tard ? Le Festival débutera le 18 mai...
« Oui, on est un petit peu en retard... En fait, ce n'était pas du tout sûr que l'on puisse venir. D'habitude, c'est des membres du comité de sélection qui viennent directement sélectionner des films en festivals. Moi, je fais partie de l'équipe, mais normalement, je ne prends pas la décision de sélectionner des films... Je suis venue prospecter, ramener éventuellement des films juste avant la délibération. On trouvait dommage de passer outre cette invitation. »
Depuis des années, le cinéma tchèque est pratiquement absent du Festival de Cannes. Avez-vous une explication à cela ?
« On m'a posé la question ce matin... Déjà, je me suis rendue compte que nous, pour la Semaine de la Critique, nous n'étions pas trop connus. En général, les productions s'adressent à la sélection officielle qui fait quand même le Festival de Cannes. Donc on essaye de se faire connaître et c'est aussi pourquoi je suis là. Sinon, je pense que c'est toujours difficile parce que Cannes a des règles un peu rigides. Il n'accepte que des premières internationales, donc il faut que les films soient terminés au mois de mars. Il y a peut-être aussi des difficultés au niveau de la production tchèque. »