La Tchéquie éliminée par la Suède en quart de finale du Championnat du monde de hockey sur glace
Il semble que les quarts de finale du Championnat du monde de hockey sur glace soient la hantise de la sélection tchèque, ces deux dernières années. En effet, après une élimination au dernier Championnat du monde à Moscou, l’équipe conduite par l’entraîneur Alois Hadamczik n’a pas réussi à vaincre une très bonne équipe suédoise en quart de finale du Championnat du monde qui se joue au Canada.
A Québec, elle s’est inclinée 2 à 3 dans les prolongations. Il faut reconnaître que la chance a tourné le dos aux joueurs tchèques. A la 52e minute de jeu, le score était encore à égalité, 1 à 1. Quelques minutes plus tard, la Tchéquie menait 2 à 1 grâce à un but de Radim Vrbata. Trois minutes et demi avant la fin de la troisième période, le gardien de but tchèque, Milan Hnilička, était renversé par un attaquant suédois et son coéquipier Nilson marquait sans aucun mal. La Tchéquie protesta vainement invoquant une faute contre son gardien de but. Egalité donc à la fin de la troisième période et la prolongation commença. A sa quatrième minute déjà, tout était décidé : le Suédois Weinhandl marquait le troisième but qui envoyait les « Trois couronnes » en demi-finale ! Grosse déception de la sélection tchèque qui comptait bien aller jusqu’à la finale. On écoute le capitaine de l’équipe, Tomáš Kaberle :« C’est une déception, car je pense que nous avons bien mieux joué que dans les matchs d’ouverture. Les deux équipes ont très bien joué en défense, les gardiens de but ont été très bons. En fin de compte c’est un but malchanceux qui a fait la différence. Les Suédois ont marqué leur second but après une faute sur notre gardien de but, mais personne ne l’a vue, tout comme quand ils ont joué avec un joueur de trop sur la glace pendant un moment. Nous avons été battus, ce que nous ne pensions pas, car notre objectif était de jouer la finale du 18 mai. C’est vraiment une déception ! » Alois Hadamczik, n’était pas très locace après le match. Il s’est borné à déclarer qu’il abandonnait son poste de sélectionneur national. C’est le premier entraîneur de l’équipe tchèque qui affiche un bilan passif : sur 88 rencontres internationales, sa sélection compte 38 victoires seulement contre 47 défaites. Trois rencontres se sont terminées par un match nul. En trois ans, Hadamczik a conduit sa sélection à la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Turin et à l’argent du Championnat de monde de Riga en 2006. Les années 2007 et 2008 resteront des années « noires » aussi bien pour lui-même que pour le hockey tchèque. Qui pourrait le remplacer ? On parle beaucoup de l’entraîneur du Slavia et ancien international, Vladimír Růžička. Il a laissé entendre qu’il ne serait pas contre, mais tout dépend de la décision de l’Union tchèque de hockey sur glace…