La Tchéquie face à une éventuelle épidémie de grippe aviaire
La République tchèque devrait posséder dans les deux millions de vaccins contre la grippe aviaire. Pas tout de suite, selon le directeur du service d'hygiène, Michael Vit, mais au moment où le virus deviendrait transmissible entre les êtres humains.
Le plan de lutte contre les pandémies a été adopté par le gouvernement tchèque, il y a deux ans. Dans le pire des cas, il compte sur la limitation des droits des citoyens, pas exemple, la fermeture des cinémas ou des théâtres, des stades, des établissements scolaires. L'interdiction de rassemblement serait aussi instituée, tout comme l'accès à certaines localités... D'après les résultats des sondages, la majorité des citoyens tchèques seraient pour le respect des contraintes liées à une pandémie éventuelle de la grippe aviaire. On constate, d'ailleurs, qu'un plus grand nombre de personnes se sont faites vaccinées contre la grippe. Une augmentation de 10 % en comparaison avec les années précédentes. A propos d'une vaccination massive de la population tchèque, le directeur du Service de l'hygiène, Michael Vit, affirme qu'il n'est pas indispensable de vacciner toute la population tchèque...
La République tchèque ne pense pas acheter de vaccins pour la totalité de sa population. En plus de cela, elle ne compte pas, d'après les informations publiées par le ministère de la Santé, acheter ces vaccins seulement auprès d'une seule société, mais de cinq. En effet, le risque est grand et le ministère pense annoncer le nom de la société choisie, d'ici à la fin du mois de janvier. Pour l'instant, il n'a pas été démontré que le virus était transmissible entre les êtres humains. D'après le directeur du Service de l'hygiène tchèque, Michael Vit, la République tchèque serait très bien préparée à une éventuelle pandémie, cela grâce au plan de lutte contre une telle éventualité et aux réserves du médicament Tamiflu qui est capable d'enrayer une telle épidémie. La République tchèque dispose, actuellement, de 600 000 doses de Tamiflu et a commandé 600 000 autres doses en Grande-Bretagne. Avec le Tamiflu, il existe un inconvénient : ce médicament présente certaines contre-indications pour les enfants en bas-âge. Aujourd'hui, le ministère de la Santé dispose de 1,7 millions de vaccins pour « les personnes indispensables au bon fonctionnement de l'Etat », les employés du corps médical, les forces de police, l'armée, les pompiers, les producteurs de denrées alimentaires et de l'eau potable.« Il existe deux approches de ce problème. Le principal est d'enrayer la propagation du virus. Cela ne veut pas dire, pour autant, que la vaccination de la totalité de la population soit obligatoire ».
Une opinion qui est partagée par la plupart des pays de l'Europe de l'Ouest, face à l'éventualité d'une pandémie de grippe aviaire.