L'affaire Nova continue
Le chef de la télévision Nova, Vladimir Zelezny, va devoir payer à la société CME environ 1 milliard de couronnes. C'est ce que lui réclame l'arbitrage de la semaine dernière à Amsterdam. Mais auparavant, il faudrait qu'on lui rende les actions de l'ancienne société de service de la télé Nova, CNTS, dans leur valeur initiale. Elles représentent 5,8% du capital.
Le chef de la télévision Nova, Vladimir Zelezny, va devoir payer à la société CME environ 1 milliard de couronnes. C'est ce que lui réclame l'arbitrage de la semaine dernière à Amsterdam. Mais auparavant, il faudrait qu'on lui rende les actions de l'ancienne société de service de la télé Nova, CNTS, dans leur valeur initiale. Elles représentent 5,8% du capital. Une restitution que prévoit au demeurant l'arbitrage. La dévaluation de ces actions, en raison du litige, pourrait même conduire Zelezny, selon certaines sources, à déposer plainte contre des personnes responsables, à son avis, de cette dévaluation. "Je donnerai satisfaction à l'arbitrage, a dit Zelezny lors d'une conférence de presse, mardi. Seulement il n'existe pas d'homme d'affaires qui ait chez lui autant de liquidités disponibles. J'ai placé de l'argent dans l'immobilier et, à la charnière 1998/99, j'ai investi dans des sociétés de portefeuilles. Je les propose comme garantie et je m'en remets à la justice avec laquelle je suis prêt à coopérer". Et d'ajouter, qu'il va convertir ses actifs en couronnes, si on lui laisse le temps, sinon, il offre ses actifs en l'état. Mais, sur les délais de paiement, il ne peut rien dire tant que la sentence arbitrale n'a pas reçu force contraignante par le tribunal.
Aussi, estime-t-il prématurée la décision du tribunal français d'entamer une procédure de saisie contre son château de Langourian en Bretagne. "Ce château appartient à ma femme, a dit Zelezny. On lui a confisqué un piano et je suis prêt à le lui rembourser".