L'aide tchèque pour la reconstruction en Irak se concrétise
Les projets tchèques de reconstruction en Irak prennent des contours précis et devraient bientôt se matérialiser. En décembre, les entreprises impliquées dans des marchés de renouvellement du pays dévasté par la guerre avaient déjà reçu près de 70 millions de couronnes, soit 2,3 millions d'euros, en provenance des caisses de l'Etat.
Sans dévoiler l'identité des entreprises, le ministère de l'Industrie et du Commerce a fait savoir que « pour les quatre projets choisis pour 2004, un mandat avait été signé entre le réalisateur tchèque et le ministère avant que ne soit entamée la réalisation ». Le prochain contrat sera signé en janvier, vingt millions de couronnes devant servir à financer, en partie, la reconstruction de la raffinerie de Bassora, dans le sud de l'Irak. L'évolution des dossiers en cours dépend cependant de la situation politique et institutionnelle, même si, ce mardi, le ministre des Affaires étrangères, Cyril Svoboda, a fait savoir que l'assassinat du gouverneur de Bagdad, Ali Radi Al-Haïdari, en visite à Prague en novembre, ne remettait pas en cause l'engagement pris.
Parmi les entreprises tchèques qui s'efforcent de s'installer sur le marché irakien, la célèbre fabrique de motos Jawa voudrait ouvrir une usine pour la réparation de ses véhicules. La société Tesla veut, quant à elle, rétablir la diffusion télévisuelle et radiophonique, tandis que Inekon lutte pour une commande de réparation de locomotives tchèques.Avant 1989, l'Irak constituait un marché important pour les industriels tchèques. Selon certaines informations, les sociétés tchèques y auraient ainsi construit jusqu'à 60 % des capacités d'exploitation du pétrole.