L’année 2023 sur nos ondes
Petit aperçu de ce que la rédaction francophone de Radio Prague International a diffusé cette année, parmi les nombreux sujets traités.
Centre Paraple à Prague
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À Prague, depuis près de 30 ans, le Centre Paraple est une organisation qui aide les personnes paralysées qui se retrouvent en fauteuil roulant, après une lésion de la moelle épinière ou une maladie, à relever les défis de leur nouvelle vie. Un centre de soins et de « réhabilitation sociale » unique en son genre en Tchéquie. L’été dernier, Nicolas Chudyba (prononcez son nom en tchèque), Français installé en Tchéquie depuis plusieurs années, nous avait proposé une visite des lieux. Et si Nicolas travaille au Centre Paraple, c’est aussi pour des raisons plus personnelles, comme il l’avait indiqué lors de la visite du jardin, en fin de reportage :
František Kriegel, l’homme qui ne marchandait pas ses idéaux
Au printemps est sorti dans les salles tchèques le film Muž, který stál v cestě, de Petr Nikolaev, qui se concentre sur la figure de František Kriegel, le seul dirigeant communiste à n’avoir pas signé les Accords de Moscou, légitimant l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie en août 1968. Rencontre avec le réalisateur qui avait parlé du parcours de František Kriegel.
Les foulards en soie d’Anna Schwitzer, créés entre Prague et Lyon
Anna Schwitzer est une créatrice textile tchèque qui développe, avec succès, sa propre marque en Tchéquie et en France. Spécialisée dans la création de foulards en soie, fabriqués dans un atelier lyonnais, Anna Schwitzer a présenté cette année sa nouvelle collection intitulée « Déjà vu » au festival Designblok à Prague.
Ukraine : « Je veux revoir ma grand-mère mais j'ai peur des mines qui resteront partout »
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L’Europe n’est plus comme avant le 24 février 2022 et la Tchéquie non plus évidemment. De nombreux Ukrainiens vivent à Prague et dans d’autres régions du pays, cela est particulièrement visible dans le secteur des services, les salons de coiffures ou les taxis. Radio Prague Int a tendu son micro à certains de ces ressortissants qui ont fui la guerre et dont certains sont francophones comme Yevheniia, Ukrainienne russophone originaire de Dnipro qui vit à Prague depuis plusieurs années. Ses parents, qui lui rendaient visite à l’époque, ne sont pas repartis en Ukraine. Elle a 26 ans et travaille dans la comptabilité. Elle avait évoqué la difficulté de vivre le conflit à distance, son rapport à la langue russe, sa famille restée sur place avec un oncle déjà blessé puis retourné se battre sur le front.