L'avenir de l'Église catholique en République tchèque
Mardi soir, le chef du cabinet tchèque a invité à un dîner non officiel les plus hauts représentants de l'Église catholique en République tchèque. Le financement de l'Église et les restitutions de ses biens étaient les principaux thèmes de cette rencontre. Plus de détails avec Magdalena Segertova.
Le gouvernement tchèque était représenté, à la rencontre, par son chef, Milos Zeman, par le ministre de la Culture, Pavel Dostal, et le vice-Premier ministre, Pavel Rychetsky. Ce dernier est aussi à la tête du Conseil législatif du gouvernement, qui est en train de préparer un projet de loi sur les Églises et les associations religieuses. Parmi les invités du côté de l'Église catholique, le cardinal Miloslav Vlk, et le président du Conseil épiscopal tchèque, l'archevêque Jan Graubner. La question la plus épineuse, discutée lors de la soirée : le financement de l'Église et le sort de ses biens, actuellement entre les mains de l'État. Comme convenu, le ministère de la Culture va définir par une loi des règles, selon lesquelles les églises, les cures et les couvents, devenus propriété de l'État, seront rendus à l'Église. Une autre tâche, dont le ministère de la Culture a été chargé : créer un fonds, assurant le financement de l'Église et résoudre ainsi, une fois pour toutes, ce problème. Ce fonds, de caractère oecuménique, devrait ensuite être géré par les Églises mêmes. Le dernier point du dialogue entre les ministres et les ecclésiastiques: la préparation du traité entre la République tchèque et le Vatican. Il devrait définir, du point de vue international, le rapport entre l'État tchèque et l'Église catholique.