Le chef de l'Etat accorde de nouvelles grâces
Le président Klaus, en vertu du droit qui lui est conféré par la Constitution, a pris ce mercredi plusieurs décisions concernant les demandes de grâces formulées par certaines personnes déjà jugées ou en attente de jugement.
Huit personnes sont concernées par les décisions du chef de l'Etat. Il s'agit pour la majorité d'entre elles de personnes condamnées pour des délits mineurs, à qui le Président a décidé de commuer la peine de prison ferme en une peine de prison avec sursis pour leur permettre, dans la plupart des cas, de subvenir aux besoins de leur famille. L'une des détenues graciées élevait d'ailleurs le dernier de ses trois enfants en prison.
Le cas le plus atypique est celui de trois couturières de nationalité nord-coréenne, qui s'en étaient violemment prises à une équipe de la télévision publique venue filmer leurs conditions de travail dans un atelier clandestin. Le président a décidé de suspendre les poursuites judiciaires dont elles faisaient l'objet, estimant que le tort que cela pourrait causer aux ouvrières serait disproportionné aux dégâts causés, dégâts qu'elles sont d'ailleurs prêtes à réparer.