Le communisme en tant qu’héritage commun de l’Europe
« La conscience de l’Europe et le communisme ». C’est le titre d’une conférence internationale qui se déroulera lundi et mardi prochains à Prague au Sénat, avec le soutien de l’Institut pour l’étude des régimes totalitaires.
« Ça devient un grand thème pour nous-mêmes. Mais comme nous faisons partie de l’Union européenne, c’est aussi un sujet pour celle-ci qui doit accepter que le communisme constitue un grand traumatisme pour nos sociétés, comparable à celui du nazisme qu’a connu l’Europe occidentale ».
Encourager la création d’un Institut de la conscience de l’Europe et faire du 23 août une Journée des victimes du nazisme et du communisme sont dans ce sens les objectifs concrets à atteindre. On écoute l’eurodéputé Jana Hybášková :
« Il s’agit de créer un institut européen commun qui refléterait l’histoire de l’Europe. Nous voulons qu’il contienne et puisse comparer les archives provenant de l’Ouest et de l’Est, nous voulons qu’il soit capable de les protéger, de les gérer et de les évaluer d’une manière hautement professionnelle. »
La conférence « La conscience de l’Europe et le communisme » qui sera inaugurée, lundi matin, par un exposé de l’ex-président de la République, Václav Havel, réservera une grande place, aussi, aux témoignages d‘anciens prisonniers politiques qui ont purgé leurs peines dans les dures années cinquante du siècle dernier.