Le gouvernement intensifie la lutte contre la drogue
Le gouvernement tchèque a décidé de renforcer la lutte contre la drogue et l'alcool en adoptant, ce mercredi, une nouvelle stratégie pour les cinq ans à venir.
Prévention, traitement, réduction des risques liés à la consommation et moindre accessibilité aux drogues. Tels étaient les priorités de la dernière stratégie de lutte contre la drogue de la République tchèque, entre 2001 et 2004. Elles le restent également dans la nouvelle. Dans celle-ci toutefois, en plus de vouloir continuer à faire baisser la consommation d'héroïne et de pervitine, une métamphétamine fabriquée localement à partir de l'éphédrine, l'Etat entend porter l'accent également sur la consommation de marihuana et de nouvelles drogues chimiques, notamment l'ecstasy, très répandues chez les jeunes Tchèques. « Nous en terminons avec des approches du problème que nous considérons, moi comme le gouvernement, comme n'ayant pas été bonnes dans le passé. Ces approches mettaient en doute le danger des substances synthétiques ainsiq ue celles à base de cannabis, et c'est pourquoi nous les avons exclues de notre conception. Nous avons dit très clairement que ce n'était pas la voie choisie par le gouvernement. L'interprétation qui veut que nous durcissions notre politique de lutte contre la drogue est, donc, tout à fait exacte », a expliqué le Premier ministre, Stanislav Gross.
Enfin, la consommation d'alcool est également visée. Apprendre aux jeunes à boire de « manière cultivée », selon les termes du président du Conseil du gouvernement chargé de la coordination de la politique anti-drogue, Jaroslav Bures, tel est donc l'autre objectif, et pas le moindre, du plan de lutte contre la drogue et plus généralement contre les substances nocives à la santé pouvant entraîner une dépendance.