Le projet Austerlitz: près d'un millier de figurants attendus cette année pour la bataille
Dans une dizaine de jours ce sera le 206e anniversaire de la bataille d'Austerlitz. Pour parler des préparatifs sur Radio Prague, Jakub Samek, vice-président de l'association 'projet Austerlitz'.
« Bonjour, je travaille donc pour le ‘projet Austerlitz’, et cette année pour le 206ème anniversaire de la bataille d’Austerlitz, nous avons préparé un événement qui commence le vendredi 2 décembre, mais dont les points principaux du programme commencent samedi 3 décembre par la reconstitution de la ‘bataille des trois Empereurs’ sous la colline de Santon.
Cela continue par un défilé solennel, terminé par un feu d’artifice le soir du 3 décembre à Austerlitz. Dimanche c’est un évènement traditionnel sur le Pratzenberg, point culminant de la bataille d’Austerlitz avec un acte de recueillement au monument de la paix établi au début du XXe siècle par un historien local, premier historien tchèque de la bataille d’Austerlitz : Pater Alois Slovák. Ce sont les trois points principaux de cet événement commémoratif. »Vous attendez combien de figurants ? De combien de pays ? Et combien de personnes dans le public ?
« En ce qui concerne les participants, les ‘reconstitueurs’, on en aura quelque neuf cent, à peu près. Ils viennent quasiment de toute l’Europe, hormis la République tchèque il y a la Slovaquie, la Pologne, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, la Russie, la Lettonie, la Hongrie, l’Autriche évidemment … Je ne veux pas en oublier mais il y en a vraiment beaucoup. Pour les spectateurs de la bataille générale, cela dépend beaucoup du temps, quand il fait beau on en compte presque six ou sept mille. »
Mais il fait souvent froid, le 2 décembre en Moravie…
« Il fait souvent froid. L’année passée c’était vraiment dur, juste après la bataille, la température est tombée à moins seize, moins dix-sept, degrés, donc c’était plutôt une campagne de Russie qu’une campagne d’Austerlitz. »Est-ce que je peux vous poser une question plus personnelle : comment vous en êtes arrivé à vous occuper de ce projet et à devenir le vice-président de cette association ‘projet Austerlitz’ ?
« L’histoire napoléonienne m’intéresse depuis ma jeunesse. Ma mère est francophone et traductrice, donc j’étais depuis ma jeunesse en contact avec des Français, avec la culture française. Tout ça c’est mélangé avec un intérêt pour l’histoire militaire, et depuis 10 ans j’ai rencontré des ‘reconstitueurs’ qui m’ont invité à les rejoindre. Cela me passionne, aujourd’hui c’est mon métier et mon loisir en même temps. »Pour plus d’infos : www.austerlitz.org