Le Secrétaire général de l'OTAN, Georges Robertson, à Prague
Arrivée à Prague, ce mercredi, du Secrétaire général de l'OTAN, Georges Robertson. Information par Alena Gebertova.
« Celle-ci n'aura certainement pas le caractère d'une simple visite de courtoisie », dit Karel Kovanda, ambassadeur tchèque auprès de l'OTAN, à Bruxelles... A la différence de la première, il n'y a pas lieu à s'attendre, lors de cette deuxième visite, uniquement, à des appréciations positives. Voilà ce qu'estiment beaucoup d'observateurs. Des manquements existent, par exemple, dans la modernisation des forces armées ou dans l'apprentissage des langues dans l'armée, de l'anglais plus particulièrement. C'est, aussi, l'achat de chasseurs pour l'armée tchèque, qui s'annonce comme un thème délicat des entretiens entre Georges Robertson et les représentants tchèques.
D'un autre côté, plusieurs éléments de l'approche de la République tchèque et de ses forces armées sont perçus de façon nettement favorable : c'est le fait que la République tchèque débloque 2,3 % de son PIB à la défense, ce sont, aussi, la participation des soldats tchèques aux opérations de l'OTAN dans les Balkans, ou l'engagement du pays dans l'Initiative pour l'amélioration des capacités de défense de l'OTAN... Le Premier ministre, Milos Zeman, veut soulever, pendant ses entretiens avec Georges Robertson, la question de la flexibilité de l'armée tchèque.
Le Secrétaire général de l'OTAN arrive à Prague, après des négociations rigoureusement suivies, menées à Moscou. L'élargissement de l'OTAN à l'est, point épineuxe et important de ces négociations, devrait être tranché au sommet de l'OTAN de l'année prochaine. Il se tiendra à Prague.