Le surpeuplement du gros gibier crée de sérieux problèmes en Tchéquie
Le thème revient de temps à autre sur le devant de l'actualité : il y a trop de gros gibier dans les bois et forêts tchèques. Tout le monde est d'accord sur le fait que les pouvoirs publics doivent faire face à ce problème, mais pas sur la manière à employer.
« Le peuplement en gibier est beaucoup trop élevé et il est absolument nécessaire de le diminuer », dit Roman Simek, membre de la présidence de cette association.
Une affirmation qui n'est pas contredite par les chasseurs ou même les pouvoirs publics, concrètement le ministère de l'Agriculture. Diminuer le nombre de bêtes, oui, mais en conservant le bon sens, comme l'indique Jaroslav Kostecka de l'Union tchéco-morave des chasseurs :
« Il existe des localités où le peuplement en gibier est très important. Dans ces localités, le gibier cause d'importants dommages. Pourtant, du point de vue général, ces localités ne sont pas nombreuses. »La proposition d'abattage du gibier présentée par l'Association des propriétaires des bois et forêts devrait concerner les localités forestières où il y a plus de 50 % d'épicéas, car ce sont ces essences qui sont les plus endommagées par le gros gibier. Cela concernerait la majorité des forêts tchèques ! Un projet que le ministère de l'Agriculture considère comme dénué de bon sens. En Tchéquie, le gibier ne vivrait que derrière des clôtures, comme au zoo ! A l'origine de cette polémique : un chasseur a tiré une biche et son faon. Triste, peut-être, mais la chasse au gros gibier est ouverte depuis le 1er août et c'est le chasseur qui décide de sa proie, en toute responsabilité.