L'économie tchèque serait sur la bonne voie
La Commission européenne, tout comme l'OCDE affichent la même opinon : l'économie de la République tchèque est sur la bonne voie, tant en ce qui concerne l'addoption de l'euro, prévue en l'an 2010, que la stratégie du développement économique adoptée par le gouvernement tchèque, à la fin de l'année dernière. Les conclusions des deux institutions, à Bruxelles et à Paris.
A Paris, un séminaire de l'OCDE, en présence du directeur de l'économie de l'organisation, Jean-Philippe Cotis, et d'autres experts des pays membres, a eu lieu sur l'initiative de la République tchèque car celle-ci désirait que cette organisation internationale effectue un examen de la stratégie économique du pays. Il s'agissait de la première réunion de ce genre (à la demande d'un pays membre) de l'Organisation pour la coopération économique et le développement. D'après Jiri Havel, vice-Premier ministre pour l'économie, celle-ci a exprimé son accord avec la stratégie adoptée par le gouvernement tchèqueL'OCDE avait reproché, récemment, à la République tchèque de mettre en danger son développement économique par un certain retard pris dans la réalisation des réformes économiques. Jiri Havel, a insisté sur le fait qu'il était rare qu'un pays parle de la nécessité de réaliser des réformes économiques au moment où ses résultats économiques, justement, sont en hausse. Une déclaration qui a suscité un vif contentement de la part des participants au séminaire. En plus de cela, le vice-Premier ministre tchèque a assuré que la République tchèque était parfaitement capable de réaliser les réformes indispensables pour que la stratégie économique définie soit réalisée, donc atteindre une croissance économique de 6 %. D'après lui, au moment où cette croissance est de 5 %, atteindre les 6 % planifiés ne devrait pas représenter un gros problème.
D'autres félicitations à l'égard de la République tchèque sont arrivées de la part de la Commision européenne, à Bruxelles : pour la première fois, les commissaires européens ont apprécié les mérites de la République tchèque dans ses efforts de diminuer son endettement public. La Tchéquie a atteint le seuil de moins de 3 %, l'une des conditions indispensables pour accéder à la monnaie commune, l'euro, cela en 2010. D'après le commissaire européen pour les questions monétaires, la Tchéquie et la Slovaquie qui ont adhéré à l'Union européenne avec un très fort endettement, ont réussi à le diminuer de manière à pouvoir accéder à l'eurozone, beaucoup plus tôt qu'il n'était planifié. La Slovaquie devrait adopter l'euro en 2009, la Tchéquie en 2010. Pourtant, la République tchèque doit faire face à un grave problème : l'augmentation constante des dépenses sociales, surtout en ce qui concerne le vieillissement de la population. Une réforme du système des retraites, mais aussi de toute la sécurité sociale s'impose. Une conclusion bien moins réjouissante donc de la part de Bruxelles ou de Paris.