L'entrée libre dans les expositions permanentes de la Galerie nationale est reportée sine die
Attirer davantage de visiteurs dans ses expositions en rendant leur entrée libre : tel était l'objectif du projet soumis par la direction de la Galerie nationale. La Chambre des députés l'a rejeté et le projet est reporté sine die.
Les 10 millions de couronnes qui auraient servi à couvrir les pertes de la Galerie n'ont pas trouvé de soutien auprès des députés lors du débat sur le budget, mardi dernier. La Galerie nationale n'abandonne pas son projet en espérant qu'il puisse être réalisé en 2008. Le ministre de la Culture le soutient, mais il divise la Chambre des députés. Michaela Sojdrova, du parti chrétien-démocrate, est partisane des entrées libres, estimant que cela attirerait dans les galeries notamment les étudiants et les jeunes. Mais la décision ne devrait pas dépendre du Parlement, car il faudrait renouveler le vote chaque année, ce qui placerait la galerie dans l'incertitude. Actuellement, l'entrée est libre une fois par mois, et elle comprend l'accès à toutes les expositions permanentes de la galerie. Elles sont sept : le palais Sternberk, au château de Prague, qui présente l'art européen depuis l'antique jusqu'au baroque, le palais Kinski sur la place de la Vieille-Ville exposant, lui, les paysages dans l'art tchèque des 17e - 20e siècles, le couvent Sainte-Agnès qui abrite l'art médiéval de Bohême et d'Europe centrale, le couvent Saint-Georges qui propose l'art du maniérisme et du baroque en Bohême, la Maison à la Madone noire qui est le musée du cubisme, le château de Zbraslav qui abrite les collections d'art oriental d'Asie, et, enfin, le palais des Foires déjà cité, avec ses expositions d'art moderne. A l'avenir, toutes ces galeries devraient être gratuites, contrairement aux expositions temporaires.