Les brutalités de la police: des excès individuels

L'inspection du ministère de l'Intérieur tchèque n'a pas attendu les plaintes vagues de la fameuse Independent Media Center (IMC) pour ouvrir une enquête sur les brutalités imputées à la police, lors des assises du FMI et de la Banque mondiale à Prague. Ces brutalités auraient été commises pendant un accrochage avec les manifestants à la rue Ocelarska. Certains manifestants auraient reçu des coups de barres de fer sur la tête. Tout indique cependant que le ministère de l'Intérieur s'emploie à tirer au clair cette affaire. L'inspection du ministère finit cette semaine encore l'audition des policiers concernés; il en ressort déjà que des policiers ont en effet commis des brutalités. Le ministère de l'Intérieur est allé plus loin, il a sollicité l'aide d'Interpol pour l'audition de témoins étrangers qui furent arrêtés, mais qui sont entrés chez eux depuis. Une soixantaine de plaintes concrètes ont été déposées et sont en cours d'examen. Pour les responsables de la police tchèque, en tout cas, si brutalités il y a, elles ne peuvent être que le fait d'emportements individuels.