Les écoliers devraient en savoir plus sur le fascisme et le communisme

Photo: www.moa-jc.cz

« Les combattants contre les régimes totalitaires vus par les enfants », c'est le nom d'un projet commun élaboré par le ministère de la Défense, la Communauté des légionnaires, la Confédération des prisonniers politiques, la Télévision tchèque et la Radio tchèque.

Il s'agit d'un projet d'enseignement grâce auquel les écoliers devraient être amenés à connaître plus en détail les faits et les conséquences historiques des périodes marquées par les régimes totalitaires, le fascisme et le communisme. En quoi consiste donc ce projet ? Les écoliers devraient se transformer, pour un certain temps, en reporters qui réaliseraient sous la forme d'enregistrements sonores ou vidéo un document sur les personnes qui ont vécu sous ces régimes totalitaires. La ministre de la Défense, Vlasta Parkanova, nous explique les objectifs de ce projet :

« Le but du projet est d'attirer la jeune génération contemporaine vers la connaissance de ce qu'ont vécu nos aïeux. Un grand nombre de personnes courageuses vit encore et peut parler du passé totalitaire. C'est aussi la dernière chance de pouvoir rassembler la génération la plus âgée avec la plus jeune. Afin de faire connaître ce thème aux enfants, pour que ce soit intéressant, nous voulons en faire des journalistes, leur prêter des caméras, des micros. Les enfants, grâce aux sons et aux images, raconteront des histoires de combattants contre le régime totalitaire, mais des histoires vues par eux-mêmes. »

Le directeur général de la Radio tchèque, Vaclav Kasik, est persuadé que la participation de la radio à ce projet revêt une grande importante et explique pourquoi :

« La présence de la Radio tchèque dans ce projet nous engage et nous fait plaisir. Pourquoi ? Parce que la Radio tchèque prend soin de la mémoire de la nation et parce qu'en coopérant avec les enfants sur ce thème, elle fera avancer cette mémoire de deux générations. Cela est des plus utiles, car sans informations appropriées, le niveau de l'érudition ne pourrait augmenter. »

La ministre de la Défense est persuadée que le projet contribuera à l'érudition des écoliers, car à l'ère de l'Internet et de la télévision, ils ne prennent pas souvent le temps de lire un livre d'histoire, et le régime totalitaire, ils ne le connaissent que par les histoires racontées par leurs parents.