Les footballeurs tchèques touchent leur bille en français
Depuis quelques années, les footballeurs tchèques ont fait des apparitions - souvent remarquées - dans le championnat de foot français. La plupart d'entre eux étaient ou sont des internationaux. La semaine dernière, l'équipe tchèque a disputé deux matchs à domicile comptant pour les qualifications à la coupe du monde 2006, qui se jouera en Allemagne. L'occasion d'aller parler aux francophones de l'équipe.
Les supporters tchèques ont été comblés, gâtés même puisqu'en deux rencontres, l'équipe de l'entraîneur Karel Brückner a inscrit 14 buts, et n'en a encaissé que deux. 8-1 contre Andorre à Liberec, et 6-1 contre la Macédoine à Teplice. Même si les deux équipes, surtout Andorre, sont d'un niveau inférieur, les Tchèques ont impressionné. S'ils parviennent à bien gérer les dernières rencontres en automne, notamment contre les Roumains et les Hollandais à la rentrée, ils pourraient bien figurer parmi les favoris du mondial allemand, l'année prochaine. L'année 2006 s'annonce-t-elle comme une bonne année ? Réponse de Petr Cech, le dernier rempart du onze national, dont le français est toujours aussi bon, même si depuis qu'il joue à Londres, il a tendance à faire quelques anglicismes...
Parmi les francophones de l'équipe tchèque, on trouve également le jeune Jaroslav Plasil, milieu de terrain de l'AS Monaco, qui espère bien trouver sa place dans l'équipe nationale, toujours dominée d'au moins une tête par le géant Jan Koller, l'attaquant le plus en réussite ces derniers temps.
Meilleur butteur tchèque ou pas, Milan Baros va peut-être lui aussi avoir l'occasion d'apprendre le français. Des spectateurs très remarqués sont en effet venus de l'hexagone - de Lyon plus exactement - pour assister aux dernières prestations du meilleur buteur du dernier Euro, qui vient de remporter la Ligue des Champions avec les Reds de Liverpool.
Mais le Tchèque qui s'est illustré de brillante manière lors de la finale de cette Ligue des Champions, arrachée aux pénaltys face au Milan AC, est celui qu'on attendait peut-être le moins : l'ancien "Sang et or" toujours très francophone et francophile, Vladimir Smicer.