Les liens d'Amber Bousoglou avec les dissidents tchèques

Amber Bousoglou avec le Président tchèque, Vaclav Havel (octobre 2001), photo: CTK

L'écrasement du Printemps de Prague, en 1968, a été suivi en Tchécoslovaquie par la journaliste française, Amber Bousoglou, correspondante à l'époque du journal Le Monde. Celle qui, en 2001, a reçu des mains de Vaclav Havel la Médaille des mérites, est récemment décédée à Paris, à l'âge de 81 ans. Alena Gebertova a téléphoné à Paris au journaliste Jiri Slavicek qui la connaissait pendant longtemps.

Amber Bousoglou avec le Président tchèque,  Vaclav Havel  (octobre 2001),  photo: CTK
« J'ai été très bouleversé par sa disparition. C'est la première mauvaise blague qu'elle nous a fait. A Paris, elle reste dans la mémoire de ses proches comme une personne très optimiste. A son poste à l'AFP à Prague, ainsi qu'au journal Le Monde à Paris, ses liens lui ont permis d'être un relais important entre la dissidence tchèque et la gauche française... Je pense que son admiration pour le travail de Vaclav Havel et de Jiri Pelikan ont permis d'éclairer beaucoup de Français qui ne savaient pas grand-chose sur l'Europe de l'Est. Elle a su intéresser nombre de Français à ce qui se passait à Prague après 1968... C'était une vie extraordinaire ».