Les Tchèques adeptes du téléchargement (illégal)
Deux Tchèques sur cinq ont téléchargé de la musique, des films ou d’autres vidéos l’année passée. Une pratique, surtout répandue dans les générations les plus jeunes, qui connaît une progression importante depuis quelques années. C’est en tout cas la conclusion d’un rapport sur « l’industrie de la culture » rendu public ce mardi par l’Office tchèque des statistiques (ČSÚ).
Il s’agit essentiellement d’une utilisation illégale des possibilités de l’internet, via le téléchargement ou également le streaming. Les sites d’hébergement de fichiers, tels que l’adresse ulož.to, sont très populaires auprès du public tchèque.
Malgré l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché de l’offre légal, comme Neflix, qui propose l’accès à tout un catalogue de programmes audiovisuels contre un abonnement mensuel, les Tchèques rechignent encore à sortir leur porte-monnaie pour satisfaire leur soif de culture.
Ainsi seulement 2% de la population tchèque aurait par le passé payé pour se procurer un film ou de la musique sur internet, sous forme physique ou dématérialisée. La catégorie d’âges des 25-34 ans est la plus à même de faire chauffer sa carte bleue en ligne, suivie de la plus jeune génération.
Le ČSÚ estime également que ces personnes utilisent des services payants sur internet en premier lieu pour se procurer des billets de cinéma ou pour acheter des biens physiques tels que des DVD. L’utilisation de services de la VOD, la vidéo à la demande, reste minoritaire en Tchéquie.