Les thèmes du jour

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Les attentats terroristes du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis et l'effondrement de la coalition gouvernementale en Autriche - tels sont les thèmes majeurs qui dominent la presse tchèques ces jours-ci. Selon l'ancien Premier ministre tchèque, Milos Zeman, les attentats de septembre 2001 n'étaient pas qu'une attaque contre les Etats-Unis, mais une attaque contre la civilisation. Dans un article publié par le journal Mlada fronta Dnes, l'ancien chef du gouvernement souligne que l'agression contre New York était aussi une attaque contre Prague. A son avis, c'était une agression contre la civilisation qui reconnaît le droit de choisir au nom d'une civilisation qui ne le reconnaît pas. "Si cette anti-civilisation réussissait, avec le soutien de certains Etats fondamentalistes, à obtenir les armes de destruction massive, les victimes seraient menacées de vagues d'exterminations répétées par rapport auxquelles les événements du 11 septembre ne seraient, malgré leur ampleur et leur cruauté, qu'un jeu d'enfant,"écrit Milos Zeman et exhorte les Tchèques à participer activement à la lutte contre le terrorisme mondial.

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Le leader du FPÖ, Jörg Haider, photo: CTK

La presse attire l'attention aussi sur la désagrégation de la coalition des chrétiens démocrates et du parti d'extrême droite FPÖ, qui débouchera sur les législatives anticipées en Autriche et pourrait permettre aux sociaux-démocrates autrichiens de revenir au pouvoir. On se demande dans quelle mesure ce changement se reflétera dans les relations tchéco-autrichiennes. Selon le journal Mlada fronta Dnes, le FPÖ et son leader spirituel, Jörg Haider, ont démontré qu'ils n'étaient pas capables de faire une politique sérieuse. Le journal rappelle, cependant, que Haider n'a pas renoncé à compliquer les rapports entre l'Autriche et la Tchéquie et l'intégration européenne. En effet, Haider a appelé Prague de nouveau à abolir les décrets du Président Benes ayant légalisé le transfert des Allemands des Sudètes au lendemain de la Deuxième guerre mondiale. On sait que cette revendication est inadmissible pour le gouvernement tchèque. Jörg Haider demande pourtant que l'abolition des décrets soit la condition de l'admission de la Tchéquie à l'Union européenne.