L'histoire des blindés devant Radio Europe libre continue

Photo: CTK

Après plus d'une année de faction devant le bâtiment de Radio Europe libre / Radio Liberté, les véhicules blindés légers de la police ont disparu. Mais les problèmes de la circulation automobile ne sont pas réglés. Les détails avec Omar Mounir.

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Jusqu'à avril dernier, des véhicules blindés et une garde militaire assuraient la sécurité du bâtiment de Radio Europe libre / Radio Liberté, au centre de Prague et à deux pas de la Radio, contre le terrorisme. Cela s'est avéré d'autant plus nécessaire que cette station diffuse des émissions spéciales en direction de l'Irak et de l'Iran. En avril dernier, les véhicules blindés de la police ont pris la relève. Mais, depuis ce week-end, ils n'y sont plus.

Ce détail est important au regard de la circulation au centre ville, car ces véhicules étaient pratiquement au travers de la rue Vinohrady, isolant le centre ville d'une partie de la ville. Mais le blocage de la voie demeure cependant, cette fois-ci, à cause d'obstacles en béton destinés initialement à renforcer l'obstruction assurée par les blindés, outre que des voitures de police ont remplacé ces derniers.

Les véhicules blindés légers de la police ont disparu,  photo: CTK
Inutile de dire que les automobilistes ne sont pas contents. Fort heureusement, on laisse passer les autobus. Il n'empêche que le public s'interroge sur l'utilité de ces mesures. Certains passants les trouvent superfétatoires en ce sens qu'ils ne les jugent pas à même d'arrêter des terroristes décidés à attaquer le siège de Radio Europe libre / Radio Liberté.

Tout ce que l'on sait à la municipalité est que les véhicules blindés, en prévision du Sommet de l'OTAN, attendu la semaine prochaine à Prague, sont allés se placer ailleurs où les besoins de sécurité sont plus urgents. On ne sait pas non plus pendant combien de temps ces mesures vont durer. Un secret défense...

Reste un seul espoir, le déménagement de cette station de radio du centre ville. La question est envisagée depuis longtemps. C'est le gouvernement qui en la charge, mais le gouvernement ne semble nullement pressé. Cela peut durer un an encore, voire plus, dit-on à Radio Europe libre / Radio Liberté.

Auteur: Omar Mounir
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