L'ODS affiche son soutien à Mirek Topolanek

Mirek Topolanek, photo: CTK

Dimanche dernier, le chef de la droite libérale, Mirek Topolanek, a été réélu président du Parti civique démocrate (ODS). Qu'y a-t-il d'autre à retenir du congrès du parti, tenu les 18 et 19 novembre à Prague ? Tout d'abord, Mirek Topolanek, chargé pour une deuxième fois par le chef de l'Etat de la composition du nouveau gouvernement, est désormais en position de force au sein de son parti.

Mirek Topolanek,  photo: CTK
Position qui pourrait enfin lui permettre de débloquer les pourparlers pour la formation d'un cabinet viable, attendu depuis les législatives de juin dernier. Car la majorité des militants de l'ODS a appuyé l'actuelle stratégie du Premier ministre, celle de mener les négociations avec le parti social-démocrate du CSSD notamment, arrivé juste derrière l'ODS aux législatives.

Pavel Bem,  photo: CTK
Seuls 30% des délégués du congrès, menés par l'ancienne vice-présidente du parti, Miroslava Nemcova, ont critiqué ce plan de Mirek Topolanek, et prôné un autre scénario : celui de la convocation, le plutôt possible, d'élections anticipées, en cas de troisième échec lors du vote de confiance au Parlement.

Une démarche trop risquée, selon le chef du parti, soutenu désormais par deux nouveaux vice-présidents, le maire de Prague Pavel Bem et le ministre de l'Aménagement du Territoire, Petr Gandalovic. Mirek Topolanek tentera alors de former un gouvernement « stable », basé sur une collaboration pour l'instant non spécifiée entre quatre des cinq partis représentés au Parlement, les communistes, eux, étant hors du jeu. Quelle que soit sa composition, ce gouvernement devrait, selon les délégués, mettre en place les réformes prévues par l'ODS.

La durée du mandat du cabinet reste encore à fixer. Au terme des élections anticipées, l'année 2007 est la priorité de l'ODS alors que le CSSD, lui, vient de proposer le printemps 2008.