L'OTAN investit en République tchèque

OTAN

Lors des premières années de l'appartenance de la Tchéquie à l'OTAN, Prague continuera de recevoir en investissements plus que ce qu'il donne en part de participation à l'OTAN. C'est ce qu'a déclaré en substance le chef de la section financière au ministère de la Défense à Prague. Plus de précisions avec Omar Mounir.

OTAN
Cette année encore, l'OTAN va investir quelque 100 millions de dollars dans les bases de l'Armée tchèque, ce qui ravive l'économie de plusieurs régions. Mais le point d'orgue sera atteint, lors des deux prochaines années. La Tchéquie recevra des caisses de l'OTAN, annuellement, un milliard trois cents millions de dollars. Parallèlement, la contribution de Prague à l'alliance, en 2001 est de l'ordre de 395 millions de dollars, seulement. D'ici à l'an 2006, et donc sur une période de temps plus longue, Bruxelles planifie d'investir en Tchéquie 5 milliards de couronnes, tandis que, lors de la même période, Prague contribuera à des projets de défense commune avec 2 milliards de couronnes.

L'OTAN projette, aussi, d'acheter à la Tchéquie du matériel militaire, notamment le radar tridimentionnel pour la défense antiaérienne. De même qu'il va participer à la modernisation de ce radar et son extension. Dans les bases aériennes de Namest nad Oslavou et Caslav, de nouveaux hangars sont en train d'émerger du sol, ainsi que des cantines, des logements, des magasins, des ateliers. Les pistes d'atterrissage seront modernisées.

"Namest nad Oslavou et Caslav se transformeront en aéroports de pointe de l'OTAN", a déclaré le chef des forces aériennes, Ladislav Klima. Les deux bases aériennes devraient être - comme c'est l'usage dans l'OTAN - complètement clôturées et équipées de systèmes de sécurité performants. "La majeure partie sera payée par l'OTAN, une autre fera l'objet d'investissements communs, et le reste, c'est nous qui allons l'assurer", a déclaré Klima.

Tout cela obligera les entreprises tchèques à se mettre dans la compétition. Un économiste a attiré l'attention sur ce que, si les entreprises nationales veulent prendre des marchés de reconstruction des bases aériennes, elles devraient avoir un certificat de qualité à valeur internationale.

Auteur: Omar Mounir
lancer la lecture