Manoeuvres sur la scène politique tchèque

Au début de l'année des élections législatives tchèques, les manoeuvres se multiplient, entre les partis politiques. Les dernières en date concernent la social-démocratie au pouvoir et la coalition des Quatre, une formation de droite, dans l'opposition. Le Vice-premier ministre, Vladimir Spidla, vient de laisser entendre, lors de la réunion du week-end de la présidence du parti social-démocrate, que son parti serait prêt à conclure un marché avec la coalition des Quatre. Année électorale, il s'agit donc de modalités électorales : la social-démocratie apporterait son soutien au projet de l'élection présidentielle au suffrage universel promulgué par les Quatre, si ceux-ci soutenaient le projet de loi sur le référendum, actuellement en seconde lecture, à la Chambre des députés. La réponse de la présidente de l'Union de la liberté-Union démocratique, Hana Marvanova, a été rapide : le conseil politique de la coalition des Quatre discutera du projet de loi sur le référendum, dans les plus brefs délais. Un projet que le gouvernement a présenté plusieurs fois, déjà, sans succès. En ce qui concerne l'élection au suffrage universel du successeur de Vaclav Havel, la social-démocratie reste sceptique : ce serait trop rapide. Référendum ou non, il semble bien qu'il sera encore élu par les députés.