Médias : la crise de la presse quotidienne tchèque s’est confirmée en 2019

Photo: Sokoljan, public domain

La tendance ne change pas et la diffusion reste à la baisse : les ventes de quotidiens tchèques ont baissé de 8 % en moyenne en 2019.

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Tous titres compris, un peu de plus de 600 000 exemplaires ont été vendus quotidiennement en République tchèque l’année dernière, soit donc un chiffre en baisse de 8 % par rapport à 2018 (contre encore 1 226 000 en 2010). En moyenne, cela signifie que 54 000 journaux de moins ont été distribués chaque jour. Cette tendance reste la même depuis maintenant une décennie.

Le tabloïd Blesk, du groupe Czech News Center (CNC), dont le milliardaire désormais bien connu en France Daniel Křetínský est le propriétaire, est resté le quotidien national le plus vendu avec un peu plus de 186 000 exemplaires (-9 % par rapport à 2018). Suivent Mladá fronta Dnes (informations générales, du groupe Mafra, filiale d’Agrofert, ancienne propriété du Premier ministre Andrej Babiš) avec 110 000 exemplaires (-8,1 %) et le quotidien régional Deník avec 99 750 exemplaires (-10,9 %).

Loin derrière, les trois autres principaux quotidiens nationaux Právo (66 000 exemplaires, -7,4 %), Lidové noviny (32 400, -8,6 %) et Hospodářské noviny (32 200, -0,9 %) ne se portent pas mieux.

Plus généralement, aucun titre de la presse tchèque quotidienne n’est parvenu à augmenter ses ventes. Cette baisse concerne tant les ventes en kiosques que les abonnements. Les deux modes de diffusion ont enregistré un bilan identique (-8 %).

Avec 43,2 % de parts de marché, CNC est resté le principal groupe d’édition en République tchèque, devant Mafra (23,7 %) et Vltava Labe Media (16,6 %).