Mise en examen d'un banquier et d'autres
Mis en examen, par la police, lors de la journée de mardi, de Libor Prochazka, ancien adjoint du président de l'IPB (Banque d'investissement et de poste) que nous savons avoir été cédée à la CSOB (Banque commerciale tchécoslovaque). Il est reproché à M. Prochazka d'avoir détourné, lors d'opérations de crédit, une somme de l'ordre de 1 milliard de couronnes, soit l'équivalent d'un peu moins de 190 millions de FF. En conséquence de cette instruction, sept autres personnes sont mises en examen et risquent une dizaine d'années de prison.
Mis en examen, par la police, lors de la journée de mardi, de Libor Prochazka, ancien adjoint du président de l'IPB (Banque d'investissement et de poste) que nous savons avoir été cédée à la CSOB (Banque commerciale tchécoslovaque). Il est reproché à M. Prochazka d'avoir détourné, lors d'opérations de crédit, une somme de l'ordre de 1 milliard de couronnes, soit l'équivalent d'un peu moins de 190 millions de FF. En conséquence de cette instruction, sept autres personnes sont mises en examen et risquent une dizaine d'années de prison.
controversées dans lesquelles Prochazka a été mis en examen. Il a même fait en 1997 et pendant plusieurs semaines de la préventive avec son chef d'alors, Jiri Tesar. Dans le cas de l'IPB, c'est plusieurs chefs d'inculpation qui lui sont tombés d'un coup sur la tête. C'est une plainte de la CSOB, qui a acquis l'an dernier l'IPB, alors en cessation désastreuse de paiement, qui serait à l'origine de cette mise en examen. La cause en serait une affaire connue sous le nom : "L'affaire de la bière tchèque", où le Japonais Nomura, alors actionnaire majoritaire dans l'IPB, avait acquis les brasseries Plzensky Prazdroj et Radegast.