Fermeté du gouvernement tchèque à l'égard de l'Union européenne
Le gouvernement de la République tchèque vient de dire « non » ! aux conditions de l'Union européenne, en ce qui concerne la libre circulation des personnes. C'est la première fois, que le gouvernement a décidé de défendre aussi rigoureusement les intérêts du pays.
Le gouvernement de la République tchèque vient de dire « non » ! aux conditions de l'Union européenne, en ce qui concerne la libre circulation des personnes. C'est la première fois, que le gouvernement a décidé de défendre aussi rigoureusement les intérêts du pays. Pavel Telicka, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes a déclaré, à l'issue de la réunion du cabinet : « Le gouvernement a décidé de ne pas accepter la position commune de l'Union européenne, et de ne pas clôturer le chapitre de la libre circulation des personnes, lors de la réunion planifiée pour le 27 juillet. La Tchéquie va demander une autre date, car elle ne pense pas négocier sur les autres chapitres non plus ». C'est la réaction de Prague, à la décision de Bruxelles refusant la demande tchèque concernant la protection de son marché du travail. Cette décision est accueillie avec une certaine satisfaction, dans les milieux politiques tchèques, par Vaclav Klaus, président de la Chambre des députés, considéré comme un eurosceptique, ou Libuse Benesova, vice-présidente de l'ODS, principale formation de l'opposition qui affirme : « Nous sommes persuadés que nous devons devenir un membre à part entière de l'Union européenne, cela concerne donc, aussi, la libre circulation des personnes ».